La tension montre d’un cran entre les USA et la Chine à propos de Hong Kong. Le 16 juillet 2021, le bureau de contrôle des actifs étrangers du département du Trésor américain a imposé des sanctions financières à sept directeurs adjoints du Bureau de liaison du gouvernement populaire central dans la Région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK) en les ajoutant à sa liste de ressortissants spécialement désignés. Réponse du berger à la bergère, Pékin a annoncé, ce vendredi 23 juillet 2021, des sanctions contre sept entités et citoyens américains après à un avertissement de Washington sur la détérioration des libertés dans le territoire du sud-est de la Chine. Dans un communiqué, le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré que cet avertissement visait à « salir sans fondement l’environnement commercial de Hong Kong » et à « violer gravement le droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales ». L’ancien secrétaire américain au Commerce Wilbur Louis Ross, la présidente de la Commission d’examination de l’économie et de la sécurité sino-américaine (U.S.-China Economic and Security Review Commission, USCC). Lorsqu’il était en poste, ce dernier avait élargi la liste des entreprises ne pouvant pas commercer avec les entreprises américaines sans licence préalable, dont les géants chinois des télécommunications Huawei et ZTE. Il faut ajouter à cette liste Carolyn Bartholomew, l’ancien directeur du personnel de la Commission exécutive du Congrès américain sur la Chine (CECC) Jonathan Stivers, DoYun Kim de l’Institut national démocratique pour les affaires internationales, le responsable du programme principal de l’Institut républicain international (IRI) Adam Joseph King, la directrice pour la Chine de HumanRights Watch, Sophie Richardson, et le Conseil démocratique de Hong Kong basé à Washington, a souligné le porte-parole. »Je voudrais souligner une fois de plus que Hong Kong est la région administrative spéciale de la Chine et que ses affaires font partie intégrante des affaires intérieures de la Chine. Toute tentative des forces extérieures d’interférer dans les affaires de Hong Kong serait aussi futile qu’une fourmi essayant de secouer un grand arbre », a-t-il fait savoir. La décision de Pékin intervient avant le voyage en Chine, ce week-end, de la vice-secrétaire d’État américaine Wendy Sherman, destinée à remédier à la détérioration des liens entre les deux pays. Il s’agit de la visite de plus haut niveau effectuée depuis le début de la présidence de Joe Biden.
Nomel Essis