Un incendie s’est déclenché, hier, au marché Cocovico situé à Cocody-Angré 8e tranche. C’était aux environs de 14h. La promptitude des commerçants, avant l’arrivée des pompiers, a permis de circonscrire le feu et limiter les dégâts.
Une niche de compteur électrique calcinée, des câbles en lambeau. Des planches et plaquettes d’œufs par terre, des caisses en vrac. C’est le constat fait, hier aux environs de 15h30, lorsque nous arrivons au marché Cocovico, théâtre d’un incendie une heure et demi plus tôt. Aucun soldat du feu n’est présent. Les vendeuses qui ont leurs éventaires à proximité de la niche sont dans la désolation parce que leurs étals ont été saccagés.
Ceux qui ont leur magasin non loin du lieu du sinistre vaquent à leurs occupations malgré la coupure d’électricité, puisque leurs locaux n’ont pas été touchés. Les différents témoignages recueillis sur place révèlent que le feu qui s’est déclaré vers 14h, a été vite circonscrit 30 minutes plus tard. Aucune perte en vie humaine et aucun dégât matériel n’ont été signalés. F.K une commerçante installée à proximité de la niche et témoin des faits a expliqué les circonstances du sinistre. «D’abord nous avions senti une odeur de brûlé provenant de la niche.
Nous n’étions pas tellement inquiets puisque l’administration nous fait savoir d’habitude que c’est une situation normale quand les câbles chauffent. C’est quand des étincelles ont jailli qu’il y a eu panique dans le marché. Puis le feu a suivi», révèle-t-elle. Avant de laisser exploser sa colère :
«Nous ne sommes pas étonnés puisque sur un seul compteur il y a plusieurs branchements parallèles. La faute incombe à l’administration». Selon Sali O. une vendeuse de médicaments, la promptitude des commerçants a permis de limiter les dégâts.
«Quand le feu s’est déclaré, les jeunes vendeurs de poulet à côté se sont empressés d’éteindre le feu avec de l’eau et des brouettes de sable avant l’arrivée des pompiers. A notre départ, l’obscurité commence à gagner le marché de Cocovico, l’un des plus importants du District d’Abidjan. Les murmures fusent de partout. Les femmes s’en remettent à l’administration pour remédier à cette situation.
Isaac Kroman