L’Ambassadeur des États-Unis, Richard Bell, était le mardi 23 août dernier à Anékouadiokro, un village de l’Indenie-Djuablin, pour rendre visite aux bénéficiaires d’un programme de communication pour le changement de comportement social .
Au cours de cette visite, dans le cadre de l’activité Stop Djekoidjo malaria financée par l’Agence des Etats-Unis pour le Développent International (USAID), le diplomate a également interagi avec des agents de santé communautaires qui fournissent des services de soins de santé essentiels liés au paludisme.
Stop Djekoidjo est le premier projet bilatéral de lutte contre le paludisme en Côte d’Ivoire de l’USAID financé par l’Initiative présidentielle américaine contre le paludisme (PMI). Le projet soutient les efforts du gouvernement ivoirien pour contrôler, prévenir et éliminer le paludisme. Stop Djekoidjo s’associe au Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) pour améliorer le diagnostic et le traitement du paludisme dans les établissements de santé et les communautés de 45 districts sanitaires répartis dans 12 régions afin d’accroître l’accès aux moustiquaires imprégnées d’insecticide par le biais d’émissions de radio locales, des visites à domicile et pour des groupes de femmes et des rassemblements occasionnels autour d’activités économiques.
Les Agents de santé communautaire proposent également une prise en charge communautaire intégrée (iCCM) du paludisme, de la pneumonie et de la diarrhée aux enfants de moins de cinq ans vivant dans des communautés situées à plus de 5 km d’un centre de santé ou ayant un accès difficile à un établissement de santé.
« Je suis heureux de voir les résultats dans cette communauté. Le paludisme est largement évitable et traitable avec des mesures appropriées d’atténuation des risques et de traitement. J’encourage les populations à dormir sous des moustiquaires, les femmes enceintes à se rendre en consultation prénatale et à prendre un traitement préventif contre le paludisme. J’exhorte aussi les familles à emmener rapidement leur enfant dans un centre de santé en cas de fièvre » a déclaré l’ambassadeur Richard Bell. Les États-Unis sont le premier contributeur au secteur de la santé en Côte d’Ivoire.
« Je félicite le gouvernement de Côte d’Ivoire, principalement le ministère de la Santé et le PNLP pour leurs efforts quotidiens visant à infléchir la courbe de transmission du paludisme et à prévenir les décès liés au paludisme. Vos efforts portent leurs fruits. Il y a eu une réduction impressionnante de la mortalité due au paludisme depuis 2016. Nous sommes convaincus que nos investissements dans la lutte contre le paludisme en Côte d’Ivoire en valent la peine » a conclu l’Ambassadeur Bell.
Depuis 2017, l’USAID a investi 125 millions de dollars dont 25 millions de dollars au cours de cette année fiscale pour prévenir, détecter et traiter le paludisme en Côte d’Ivoire depuis 2017. Par le biais de l’Initiative présidentielle des Etats-Unis contre le paludisme (PMI), l’USAID a fourni 11,4 millions de tests de diagnostic rapide, 10,6 millions de traitements actifs contre le paludisme, et 6,5 millions de moustiquaires (près de 3 millions en 2021). Les partenaires de PMI ont formé plus de 8 000 agents de santé, dont environ 2 000 agents de santé communautaires au dépistage du paludisme et à l’orientation vers le traitement du paludisme grave.