À Tiassalé, la colère gronde. Les habitants du quartier Dafindougou, excédés par des inondations à répétition, pointent du doigt des travaux de remblayage anarchiques menés sur une zone marécageuse par une entreprise privée.
Dans une lettre adressée à Jean Bonin, président de l’ONG FIER-CI, les riverains décrivent une situation dramatique : caniveaux obstrués, voies surélevées, habitations partiellement enfouies et plus d’une dizaine de concessions déjà sinistrées. « Nous vivons un calvaire ! Nos biens sont détruits, et le danger pour nos familles est réel », déplorent-ils.
Malgré plusieurs courriers adressés à la mairie et à la direction régionale du ministère de la Construction, aucune action n’a été entreprise. Les habitants interpellent désormais directement le maire et le préfet de Tiassalé pour une évaluation technique urgente et des mesures immédiates.
« Nous faisons confiance à Jean Bonin et à son engagement pour les populations vulnérables. Il est temps que les autorités locales agissent avant qu’un drame ne survienne », martèle le collectif.
Les habitants exigent des actes concrets, loin des promesses sans lendemain.
Fulbert Yao
