Après son acte ignoble dans la nuit de mercredi 6 au jeudi 7 octobre 2021. Il croyait être à l’abri, Il oubliait que nul ne peut aujourd’hui se cacher. En effet, le violeur de l’Institutrice à Sandegué a été interpelé par les forces de l’ordre depuis sa cachette, a-t-on appris de sources proches du dossier.
Il a été trahi par les téléphones de la victime qu’il avait emportés après sa sale besogne. Les forces de sécurité ont juste attendu qu’il rallume les portables pour le cueillir tranquillement dans sa cachette, Il a été conduit devant les autorités compétentes, en attendant son jugement.
le mode opératoire du violeur, selon le témoignage d’un proche de la victime nommé Juste romaric
« Il est 23 heures, Mme T.A. entend un bruit suivi d’un calme plat. Elle pense à des animaux domestiques noctambules puis remet son drap sur elle.
10 minutes plus tard, elle entend un autre bruit, qui a doublé d’intensité, dans la maison. Elle se lève et part vers la porte de sa chambre.
Soudain, un homme armé d’un pistolet et d’une machette, pointe le pistolet sur elle.
Il lui demande de la fermer sinon elle n’aura pas la chance d’aller chercher son salaire du mois. La maîtresse a peur. Elle ne sait que faire. Elle ferme la bouche. L’homme avance vers elle et lui demande de se mettre à genoux.
Elle exécute en tremblant. Il sort une corde et ligote les bras de la pauvre maîtresse. Il sort ensuite du scotch et le passe à plusieurs reprises sur la bouche.
Il fait croire à la maîtresse qu’ils sont deux en ces termes : «Élément, surveille la porte. Je la tue et on gagne temps.»
Il dépose ses armes et passe à l’acte abominable jusqu’à 1 heure du matin !
[C’est le lieu démentir l’information selon laquelle, notre collègue a été victime d’un viol collectif.]
Après ce culte infernal, il ligote ses pieds, referme la porte de la chambre et du salon sur la maîtresse affaiblie et se fond dans le village.
Elle essaie de crier en vain. Elle rampe pour essayer de faire du bruit devant la porte. Tout le monde dort ! Elle est meurtrie dans sa chair et dans son âme. Elle décide de réserver le peu de souffle qui lui reste pour le matin.
Il est 6 heures du matin, elle entend les bruits du balai de la femme de son directeur d’école. Elle essaie de faire du bruit avec tout ce qu’elle touche. Elle est étouffée. Elle est à deux doigts de s’évanouir.
Heureusement, elle aperçoit une assiette porcelaine. Elle essaie de casser l’assiette pour faire plus de bruit. Elle continue encore et encore…
«Maîtresse, maîtresse, maîtresse…» !
Elle entend la voix de femme de son directeur d’école. Oufff !
Son directeur d’école casse les portes et demande à sa femme d’aller apprêter la pauvre maîtresse pour qu’elle explique ce qui s’est passé.
Après explication, le directeur alerte le secrétaire général du MIDD de la section locale de Sandégué, SG KESSÉDÉ. Il se rend dare-dare à l’EPP D… Il s’enquiert de la situation.
Devant la gravité de l’acte, il demande la fermeture immédiate de cette école située à 25 km de la ville de SANDÉGUÉ.
Il emmène la collègue à l’hôpital de Sandégué, fait une déclaration à la gendarmerie et rédige un courrier de protestation adressé à l’IEPP dont le sous-préfet et le préfet de Sandégué et le DRNA de Bondoukou sont ampliataires.
La nouvelle se propage dans la ville. (…) », a-t-il ecrit dans un forum.
Aussi, faut il noter que, les femmes journalistes de l’AFJCI, par la voix de leur présidente Marlyse KONAN ont dénoncé ce viol, ainsi que tout acte ou tentative d’abus, de maltraitance ou de viol sur les femmes et les enfants, dans un communiqué mardi.
Fulbert YAO