Pierre Nandjui Danho, candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix à la Mairie de Songon (dans le district d’Abidjan), évoque les problèmes de sa commune, fustige la gestion du maire sortant et appelle la population à élire la liste RHDP, «pour permettre à la commune d’aller de l’avant ». Interview.
Q1- Bonjour M. Pierre Nandjui Danho, vous êtes candidat à la Mairie de Songon. Qu’est ce qui vous a motivé à solliciter les suffrages des électeurs?
Merci de l’intérêt que vous portez à cette cité. Songon est devenue une commune en 1995. Malheureusement, 23 ans après, lorsque vous arrivez à Songon, vous ne trouverez pas d’équipements communaux ou publics. Nous sommes en quelque sorte une commune qui est le laissé-pour- compte. Nous sommes écartelés entre deux départements : le département de Dabou, et celui de Jacqueville. Nous sommes à 2 minutes de Yopougon. Quand vous jetez un regard sur Yopougon, il ya un minimum d’équipements, et Songon n’a rien. Pourtant l’état a donné les moyens au même titre que les autres communes. Ça fait 23 ans, les gens sont là, ils ne foutent rien. Aujourd’hui où le foncier est devenu quelque chose que les ivoiriens sont en train de chercher partout, Songon est l’endroit où les ivoiriens veulent aller. Et la venue du président a commencé à donner un boom à Songon parce que les logements sociaux, quand ils seront achevés, c’est au moins 80.000 personnes qui iront à Songon, or Songon fait actuellement 50.000 habitants. Vous y ajoutez 80.000 ça fait 130.000 habitants. Il faut vraiment des gens et les femmes capables de réceptionner tout ce développement qui arrive, d’où l’idée pour moi d’être candidat.
Q2 : La crise PDCI-RHDP unifiée, n’est elle pas un handicape pour vous sur le terrain ?
Je ne pense pas que cela puisse m’affaiblir. Nous avons été loyaux avec le PDCI-RDA. C’est aux Songonais et Songonaises de juger. En ce qui concerne la mairie, ça fait 23 ans de gestion communale catastrophique, il faut une nouvelle équipe, c’est-à-dire des hommes et des femmes neufs qui vont essayer de créer les conditions pour permettre à la commune d’aller de l’avant.
Q3 : Que réservez vous à vos adversaires et quel appel aux électeurs?
Je pense que les adversaires ont fait leurs parts. Il faut les arrêter. Nous sommes une commune de 50.000 habitants, il faut penser à leur devenir et c’est ça qui me préoccupe. Pour finir, je dirai que si la population de Songon me fait confiance, je pense que avec les relations que nous avons, je pourrai utiliser les relations pour créer, permettre à la commune de gagner. Si la commune gagne, c’est la population qui s’enrichie et dans ce cadre créer le mieux vivre dans cette nouvelle cité qui est en voie de développement.
Entretien réalisé par Fulbert Y.