Après l’obtention du Baccalauréat, place à l’orientation. Le choix de la filière est décisif pour l’insertion professionnelle des 109 166 nouveaux bacheliers. Consciente de cela, c’est avec un engouement, que Koffi Christelle est venue se renseigner à la 12 édition du salon de l’orientation, qui s’est déroulé au lycée classique à Abidjan du 27 au 29 juillet et qui se poursuit à l’intérieur du pays. Ayant obtenu le Bac G2, la jeune fille après plusieurs discussions avec divers conseillers d’orientation a trouvé judicieux pour elle d’opter pour la comptabilité. Ce rendez-vous de l’orientation, Samba Koné ne manque jamais. Pour ce père de famille, il est nécessaire en tant que parent de connaître aussi les filières porteuses d’emploi. Ce, afin d’apporter plus d’éclaircissement au choix de son enfant à l’en croire. Pour Soro Sidiba, conseiller d’orientation par ailleurs, expert géomètre, ce salon est prépondérant pour tout nouveau bachelier « cette journée dédiée à l’orientation va aider les nouveaux bacheliers à connaître des filières porteuses d’emploi », a-t-il indiqué. Poursuivant, il a exhorté les nouveaux bacheliers à opter pour la filière de géomètre qui a, selon lui, plusieurs débouchés. « La filière de géomètre est en expansion actuellement parce que le géomètre intervient un peu partout c’est-à-dire dans les infrastructures, dans les plans de lotissement, dans les mines, sur les routes etc. » A quelques centimètres de là, sous un stand, N’Dri Konan Samson, conseiller d’orientation vante les mérites des filières sciences économies et de gestion ainsi que les sciences juridiques. À l’en croire, elles permettront l’insertion professionnelle. Le secteur de l’informatique embauche massivement, lance Nadège Koffi à des étudiants. « À l’heure où le numérique est partout autour de nous, il ne cesse de se développer et de se réinventer. De fait, les entreprises sont toujours plus nombreuses à rechercher de nouveaux professionnels qualifiés pour répondre à ces évolutions. Il existe de nouveaux métiers… et donc de nouveaux cursus pour s’y former ! Un secteur qui ne connaît donc pas la crise et qui a, au contraire, été impacté positivement lors de la pandémie de Covid-19 » , explique-t-elle. De fait, elle ajoute que les professionnels de l’informatique sont principalement recherchés au sein des sociétés qui produisent des logiciels, qui vendent des produits sur internet ou encore celles qui sont spécialisées dans le domaine de l’assurance et de la banque. Elle n’a pas manqué d’informer l’assemblée que l’Unité de formation et de recherche Sciences des Structures des matières et de technologie d’université Félix Houphouët Boigny, en collaboration avec milieux professionnels, a initié la création de fibres professionnalisées répondant à une reformulation des filières professionnels longues (EES et EEA). En effet, le taux très élevé d’insertion professionnelle des étudiants de ces anciennes filières montre la nécessité de généraliser cette expérience à d’autres domaines. Ainsi, selon elle, les formations proposées sont une Licence organisée en six semestres et un Master organisé en quatre semestres. Elles permettent à l’étudiant de consolider et de renforcer une formation de base scientifique très solide acquise en première et en deuxième années (L1 et L2) ainsi qu’une harmonisation et un approfondissement des niveaux de connaissances scientifiques spécifiques à la spécialisation. Par ailleurs, le programme du parcours ingénierie mécatronique et énergétique vise à former des diplômés pluridisciplinaires dans le domaine de l’industrie avec des compétences en électrotechnique, automatisme, énergétique, mécaniques et énergies renouvelables. De plus, la mécatronique relève d’une approche multidisciplinaire. Elle s’applique à de nombreux secteurs d’activité. Il s’agit entre autres, de responsable ou assistant du responsable du service développement, maintenance et déploiement de systèmes automatisés de production (secteur de l’agro-alimentaire, métallurgie, câble, boisson…)
Ange Sarah