Dans cette déclaration, Abdal Karim Ewaida, l’ambassadeur de Palestine à Abidjan, fait le point de la situation politique dans son pays à la faveur de la célébration de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.
Le 29 Novembre de chaque année le monde commémore la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien conformément à la résolution 32/40 B de l’Assemblée générale du 2 décembre 1977.
Il s’agit d’une célébration officielle fondée sur l’adoption par l’Assemblée générale, le 29 novembre 1947, de la résolution 181 (II), qui prévoit la division de la Palestine en deux États. C’est une occasion de rappeler au monde et aux forces actives et éprises de paix, la réalité de la tragédie palestinienne et du déplacement, de la persécution et du meurtre du peuple palestinien à la suite de la décision brutale de partition.
Cet anniversaire intervient à la lumière d’une reconnaissance internationale croissante des droits légitimes du peuple palestinien et de l’injustice qui lui a été imposée par l’usurpation de sa terre par Israël, la puissance occupante, et la commission de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, contre le peuple palestinien sans défense.
Ce souvenir se produit également à la lumière de la persistance d’Israël dans sa violation flagrante du droit international et de toutes les conventions et normes internationales, son intensification des colonies, ses abus envers le peuple palestinien, le siège brutal de la bande de Gaza, les meurtres et les assassinats, et l’exploitation de ces conditions difficiles que l’humanité traverse en raison de la pandémie de Corona, alors qu’elle continuait à mettre en œuvre ses plans en contradiction avec les principes d’humanité et les règles du droit international.
Aujourd’hui plus que jamais, la communauté internationale est tenue d’assumer ses responsabilités morales, juridiques et humanitaires, individuellement et collectivement, envers le peuple palestinien afin d’obtenir ses droits légitimes inaliénables et de restaurer toutes ses terres occupées.
La Palestine doit assumer la place qui lui revient en tant que membre souverain et égal aux autres membres de la communauté internationale. Dans ce contexte, il résout la question de l’occupation israélienne de la Palestine dans le cadre des résolutions pertinentes des Nations Unies, sur la base des principes de Madrid, de la Feuille de route et de l’Initiative de paix arabe, et conformément à la vision d’une solution fondée sur la création de deux États vivant côte à côte et en paix à l’intérieur de leurs frontières reconnues, et les efforts doivent être soutenus, visant à établir un État palestinien indépendant et souverain avec Jérusalem-Est comme capitale.
Nomel Essis