En sa double qualité de Président de la Commission électorale de Côte d’Ivoire et de Président du Comité de pilotage du Résao, Coulibaly Kuibiert a procédé lundi à Abidjan, à l’ouverture d’un atelier d’insertion et de renforcement des capacités des nouveaux membres de commissions électorales de l’espace CEDEAO.
Prévue pour durer trois (3) jours, cette rencontre est destinée au renforcement des capacités professionnelles des membres nouvellement investis dans des Commissions électorales dans l’espace CEDEAO.
Dans son allocution d’ouverture, Coulibaly Kuibiert s’est réjoui du fait que « malgré de nombreuses difficultés de tous ordres, des élections se sont tenues » dans l’espace CEDEAO « de façon globalement satisfaisante, dans leurs organisations et dans leurs gestions »
Pour lui, à travers cet atelier, il s’agit de s’améliorer pour contribuer et renforcer le climat social pour de futurs scrutins sans violence, au bénéfice de tous.
« Notre région voudrait donc s’armer pour aborder les échéances futures qui se profilent avec toujours beaucoup d’attentes », a déclaré Coulibaly Kuibiert.
Le président de la CEI a rappelé en outre que « quels que soient le pays, le mode de désignation, l’origine professionnelle des membres des Commissions électorales, le contenu de notre devoir est le même, les attentes des populations en général ne changent pas, et les rapports avec les partis politiques ou des candidats ne varient pas.
Il convient donc, a t il insisté » d’être formé et informé. Parce que même avec beaucoup d’expériences, l’on est jamais à l’abri de situations inattendues. D’où l’intérêt de cet atelier ».
« Il nous faut, à nous Commissaires, beaucoup de qualités humaines et professionnelles. Je veux surtout insister sur la communication, la sensibilisation et la concertation. Il s’agit, pour nous, de rendre la matière électorale, dans son fondement, sa finalité et son opérationnalité, accessible à tous, donc paisible dans son déroulement et bénéfique dans ses impacts. Nous nous devons d’être à niveau, souvent de nous dépasser et si possible d’innover pour améliorer les processus électoraux, afin de transcrire techniquement les dispositions constitutionnelles et légales pour la désignation des gouvernants », a poursuivi M. Coulibaly.
« Lorsque nous, Commissaires, aurions accompli la tâche et le devoir qui nous incombent, nous aurions fait un grand pas, nous aurions apporté une forte contribution à la paix et au développement de nos pays et de notre région ouest africaine.
Nous sommes conscients et n’avons pas la prétention de nettoyer toutes les écuries. Parce que quelques expériences récentes et ambiantes dans notre espace nous poussent à penser que les efforts doivent être collectifs ; beaucoup de sensibilisation à la responsabilité, à la citoyenneté et à la culture démocratique sont encore à espérer de nous tous », a souligné le président de la CEI.
Fulbert Yao