« Elections présidentielles sans bruits », c’est le thème de la caravane que l’Organisation internationale pour la Promotion de la Culture et de l’Entrepreneuriat (OIPCE) a entamée du jeudi 07 au lundi 11 août 2025.
Pendant cinq jours, la caravane a sillonné trois villes à savoir Guintéguéla, Touba et Séguéla situées respectivement dans les régions du Bafing et du Worodougou. Pour l’initiateur de la caravane, Koné Youssouf, par ailleurs Président de l’OIPCE, la période et le contexte de la caravane ont été bien choisis. « Nous sommes dans la fête de l’indépendance. C’est un moment de paix et de rassemblement des ivoiriens et non ivoiriens. Nous avons voulu profiter de ce moment pour sensibiliser les populations surtout les jeunes à la cohésion. Cette cohésion là, nous ne devons pas la détruire à cause des élections. Dans quelques semaines, on aura des élections. Chacun doit être un ambassadeur de la paix pour que cette élection soit apaisée, sans violence et sans bruit. C’est cela notre objectif. Donc, c’est maintenant qu’il faut agir », a fait savoir le Président. Présents avec une forte délégation dans les différentes tournées, les membres de l’OIPCE ont pris part au défilé du jeudi 7 août 2025 lors de l’étape Guintéguéla. Une présence remarquable appréciée par les populations notamment les jeunes. « Nous pensons que la mission que mène l’OIPCE est vraiment salutaire. Laisser son travail pour parler de la paix, c’est à encourager. A notre niveau, nous pensons que le message est passé. Nous allons sensibiliser tous nos frères également à faire en sorte qu’il n’y ait pas de violences lors de cette élection présidentielle », a rassuré Kamaté Souleymane. Quant aux autorités administratives notamment N’Falissou Serge Kouassi, sous-préfet de Guintéguéla, il a exprimé ses félicitations et ses encouragement aux initiateurs de la caravane en invitant la jeunesse à emboiter le pas dans le même sens. Après Guintéguéla, la caravane a sillonné Touba et Séguéla où elle a fait une pause le lundi 11 août 2025. Dans quelques jours elle reprendra son chemin vers les villes de Kounahiri et Bouaké, une ville qui a été durablement marquée par la crise militaro-politique de 2002 à 2010.
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