Les chefs d’Etat et de Gouvernement de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest ont décidé de la levée des sanctions sur le Mali, dans un communiqué mardi.
Les chefs d’Etat et de Gouvernement demandent aux nouvelles autorités de la transition de mettre en œuvre rapidement les autres décisions du sommet, en particulier la libération de tous les officiers militaires et civils arrêtés depuis le 18 aout 2020 et la dissolution du le Comité national pour le Salut du peuple (CNSP).
Ils appellent tous les partenaires bilatéraux à soutenir le Mali.
Pour rappel, Des partis politiques, des organisations religieuses et de la société civile, regroupés au sien d’un cadre dénommé «Mouvement du 5 juin – Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP)» avait initié des manifestations pour exiger la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta accusé de «mauvaise gestion».
En dépit de la médiation entreprise par la Cédéao et l’Onu, la situation s’est détériorée. Le 18 août, des militaires ont arrêté le président Keïta, son premier ministre, Boubou cissé et d’autres membres du gouvernement, qu’ils ont conduits dans la caserne de Kati, près de Bamako.
Les chefs d’États des pays de la Cédéao avaient condamné le coup d’Etat et exigé la libération et le rétablissement du président Keïta dans ses fonctions. Ils ont aussi décidé de la fermeture des frontières entre leurs pays et le Mali, ainsi que l’arrêt des flux économiques, commerciaux et financiers.
Mais la nomination du Premier ministre de la transition, Moctar Ouane et la formation d’un gouvernement de 25 membres dont la composition a été rendue publique lundi, a facilité le retour du Mali, dans le concert des nations.
Fulbert YAO