La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays du monde, n’est «épargnée» des incidents chimiques, a indiqué mardi, le général Koné Mambi, à l’occasion d’une table ronde régionale sur la gestion des incidents chimiques qui se tient du 7 au 9 mai à Abidjan.
« Le développement prodigieux de l’activité industrielle et minière en particulier aurifère en Côte d’Ivoire ces 10 ans, malheureusement entachés par des déversements accidentels de produits chimiques et le récent attentat de Grand-Bassam qui hante la mémoire des ivoiriens sont là pour nous rappeler que notre pays n’en est pas épargné », a déclaré Koné Mambi, par ailleurs Directeur général, de l’administration des finances, au ministère d’Etat, ministère de la défense.
Pour lui, face à ces risques, il est du devoir des décideurs « de réfléchir et de trouver des pistes de solutions, et mettre en place un dispositif préventif au cas où, il aurait une menace pour que la riposte soit présente ».
« Il faut qu’on soit présent sur le plan de la riposte », conseille t-il.
Concernant la rencontre, à noter que 12 pays et 60 participants participent à cette table ronde organisée par la Côte d’Ivoire et l’organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et qui a bénéficié de l’appui technique et financier de la Grande Bretagne.
Fulbert YAO