Rien ne se perd, tout se transforme. Cette loi de la physique-chimie est également valable pour la vie en société. A la veille de la présidentielle d’octobre 2020, des individus ont décidé de ne pas participer au jeu électoral.
Ce qui est leur droit inaliénable. Mais, ils sont allés au-delà de ce que le contrat social et la Constitution leur permettent. Faisant fi des lois de la République, ils ont, avec des méthodes qui rivalisent avec le terrorisme, empêché d’autres Ivoiriens de jouir de leurs droits civiques. Sans retenue et avec une barbarie digne des sociétés sauvages de la Préhistoire, ils ont mis le feu dans le paradis des Ivoiriens pour parler comme la méga star du Reggae Alpha Blondy. Dans leur lancée apocalyptique, ils ont brûlé des maisons, des urnes et des camions, bref des biens publics et privés. Comme des vampires, ils ont ôté la vie à d’autres Ivoiriens.
Dans leur égarement d’apprentis putschistes, ils ont créé un Conseil national de transition (CNT) censé se substituer aux institutions républicaines pour structurer leur action de déstabilisation du pays. Prenant la pleine mesure de ce coup de force en gestation, la République a mâté les auteurs et co-auteurs. Ainsi, des résidences dont celle de Bédié ont été bouclées. Les fuyards ont été interceptés et placés à la disposition des forces de l’ordre. Il est donc tout à fait normal qu’après que les clameurs se sont tues que force revienne à la loi.
Dans cette dynamique, le procureur de la République, Adou Richard, garant de l’ordre public et de la tranquillité dans la Cité, jouant sa partition, rien que le rôle qui lui est dévolu par les textes de la République, a annoncé des poursuites en vue de situer non seulement les responsabilités. Les auteurs devront subir la rigueur de la loi mais également réparer les torts et indemniser les victimes ou les ayants droits. 80 personnes décédées attendent que justice leur soit rendue. Rien ne se perdant, ceux qui ont lancé la désobéissance civile et le boycott actif doivent récolter le fruit de leurs actes et assumer les conséquences de leurs inconséquences vis-à-vis des lois de la République. Il ne sert à rien de s’agiter comme le PPA-CI et le PDCI-RDA le font.
Il s’agit simplement de mettre en branle les intelligences grises juridiques et judiciaires au sein de leurs principaux partis pour apporter la contradiction au procureur de la République et obtenir, des juges, par la force des arguments, l’innocence qu’ils clament tant. Au demeurant, si dans une République, on ne doit pas punir ceux qui ont fait tuer 80 personnes du simple fait de leurs statuts dans les hautes fonctions précédemment occupées, mieux vaut ouvrir toutes les prisons pour que les coupeurs de route et autres bandits de grands chemins ou à col blanc, qui n’ont tué qu’une ou deux personnes recouvrent leur liberté. A bas les tueurs du Conseil national de transition.
S.W