Un véritable et réel vacarme politique. Orchestré dans toute sa beauté par l’opposition ivoirienne. Avec l’énergie lui restant, l’opposition ivoirienne a mis ses sbires de tout acabit en branle-bas pour crier au loup.
« Il n’y aura pas d’élection présidentielle le samedi 25 octobre 2025 » a-t-on de façon incessante entendu. L’élection a effectivement eu lieu. Le président sortant Alassane Ouattara a bel et bien été réélu avec un score confirmant sa popularité. Au lendemain de l’annonce de cette victoire provisoire certes, par la Commission électorale indépendante (CEI), nombreux sont les Ivoiriens qui sont sortis dans les rues de tout le pays pour célébrer cette victoire. Au finish, le désastre annoncé par les oiseaux de mauvais augure n’est pas survenu dans la belle nation. Et place aux élections législatives prévues pour le samedi 27 décembre 2025. Les choses s’accélèrent. Elles ne donnent pas le temps à l’opposition de s’accorder. Faut-il oui ou non participer aux législatives ? Le Pdci-Rda de Tidjane Thiam a déjà répondu favorablement à l’idée.
Quand les Gbagbo ou rien (GOR) partisans de l’ancien président ivoirien sont encore dans les sondages d’opinion, bien que favorables à l’idée de prendre part à ces élections chez la plupart des cadres des régions perçues comme des bastions de ce parti politique.
Que faire? Difficile équation. Quand sur les plates-formes numériques (les réseaux sociaux) surtout tiktok, les panels se multiplient contre cette idée de voir le Ppaci prendre part à ce vote. Ce qui selon leurs partisans serait-ce qu’un aveu de reconnaissance de ce qu’ils appellent le « 4eme mandat » du Président Ouattara. Les débats sont assez houleux et très engagés. La pression est forte sur les frêles épaules des dirigeants actuels du parti des bleus. En sous-main, certains cadres du parti ont commencé à déposer leurs dossiers auprès de la commission électorale en charge de la validation des candidatures pour la députation.
Comme un dernier sursaut d’orgueil, les partisans appellent à reprendre la rue pour la semaine prochaine avec ou sans l’aval de la direction du Front commun formé par le Pdci et le Ppaci.
Les prophètes de dernier ressort qui avaient prédit que le vote du 25 octobre n’allait pas avoir lieu, se ré-signalant de retour, toute honte bue, raisonnent en second que « le combat n’est pas fini » quand d’autres crient à ceux qui veulent les écouter que « pour le monde spirituel, Alassane Ouattara n’est pas le président de la République de Côte d’Ivoire » se consolent-ils parce que pour eux, « le 25 octobre dernier, il n’y a pas eu d’élections dans ce pays ».
Ouf, allons à l’essentiel. Cet essentiel n’est rien d’autre que la paix dans notre nation avec tous ses enfants retrouvés autour d’elle pour son développement, chacun la main à la pâte.
Sam Wakouboué

































































