La politique ivoirienne a le souffle totalement coupé actuellement.
Les regards sont pointés vers le Palais présidentiel. Tous, pendus à ce que va dire le président de la République, Alassane Ouattara. Le PRADO, l’homme fort du pays a promis de s’exprimer à la nation le 18 juin prochain.
Opposants, acteurs du pouvoir, responsables politiques de son parti politique du Rhdp, les membres du gouvernement, la communauté nationale et internationale, les observateurs de la vie politique ivoirienne, la société civile…tout le monde est accroché à ses lèvres.
De ce discours, la Côte d’Ivoire connaîtra un autre visage politique. Tous le savent. Le Président lui-même aussi en a une totale conscience.
L’après 18 juin 2024, un nouveau crayon sera utilisé pour dessiner la vie politique ivoirienne. Rien ne sera comme avant. Certains pleureront, quand d’autres riront. On est à 8 jours du jour de toutes les incertitudes possibles.
L’adrénaline monte dans les différents quartiers généraux des partis politiques. Surtout celui du Rhdp, son parti au pouvoir.
Partira ou partira pas. Les partisans de ces deux théories « s’affrontent ».
En attendant le 18 juin, juste les activités courantes sont exécutées dans les différents QG de l’administration politique et civile nationale.
On attend avec impatience que le président de la République libère la parole et libère les uns et les autres.
A coup sûr, les plus stressés sont les membres du Gouvernement BeugréMambé.
Accablés au quotidien par les plus folles rumeurs sur un possible remaniement ministériel qui pourrait suivre le discours solennel du Président devant le Congrès du parlement.
Les hommages au Chef de l’Etat fusent à provision. Femmes, jeunes, régions, districts…Agboville a donné le ton. Hop, c’est parti. Que dira, que décidera le Président ? Pour l’heure, personne ne le sait et ne peut le prévoir.
Juste attendre le jour-J et se faire une opinion de la politique nationale.
Sam Wakouboué