Doumbia Abdouramane qui s’est pompeusement et à coup de renfort publicitaire nommé »Lo Père Daloa » sur les réseaux sociaux, en a fait son métier principal. La mendicité. Puisque c’est de cela, qu’il s’agit. Tendre la main pour recevoir d’un généreux gracieusement quelques pièces sonnantes ou des billets de banques sans le moindre effort. Et le sieur » père Daloa » a fait des émules. Il s’est désormais attaché les services de plusieurs autres semblables formant une équipe d’avec lui pour mendier.
Prêts à l’accompagner dans sa sale et honteuse besogne. On les a tous vus drapés de tee-shorts, tambours en mains, tous sous l’effet de la drogue de la mendicité, criant et rampant aux pieds du sieur Sidi Mouctar Dembelé venu du Mali et plus connu sous le nom du »Roi 12 12 ». Une honte exposée aux yeux du monde international. Une hideuse face de la jeunesse ivoirienne exposée à la communauté internationale descendant à l’aéroport du nom de Félix HouphouëtBoigny. Avec la complicité des forces de l’ordre présentes en ce lieu d’ailleurs garantes de loi qui punit de tels actes.
Désolant. Cette nouvelle jeunesse ivoirienne. Elle sort d’une autre école que la censure pénale devra vite fermer. Car, le code pénal ivoirien interdit et punit sévèrement l’acte de mendicité.
Une fois installé sur la terre abidjanaise, l’homme d’affaires malien » Roi 12 12 » est envahi par tous les artistes ivoiriens, des plus soudards aux plus respectés et idoles de la jeunesse ivoirienne. Chacun vient prendre sa part de la soupe populaire. Ho honte! Le plus désolant réside là. Voir des artistes comme Serges Beynaud prendre part à ce jeu humiliant, laisse désormais à désespérer. La plaie est profonde. Il est temps d’agir. Quelle Côte d’Ivoire veut-on ainsi construire et laisser à la génération future. Celle des partisans des moindres efforts et de la main tendue?
L’Etat doit siffler la fin de cette récréation. Elle a trop duré. Voir des Ivoiriens, qui hier empêchaient tout artiste malien de se produire sur le sol ivoirien sans que nos 46 soldats pris en otage par les dirigeants maliens ne soient libérés, les admirer ainsi, ramper aux pieds d’un homme d’affaires malien, s’explique difficilement. La conscience morale a du mal à comprendre ces agissements. Etat, il faut mettre fin à cette mendicité galopante qui ne fait rien d’autre qu’humilier la Côte d’Ivoire.
Sam Wakouboué