La campagne pour les législatives 2025, prévues à la mi-décembre, ne ressemblera en rien à celles de mars ou de juin. Les candidats devront mettre beaucoup la main à la poche.
En effet, en cette période entre Noël et le Nouvel An, les populations sont davantage tournées vers les festivités que vers la politique. Les familles dépensent, les esprits sont ailleurs et les habitudes changent. Dans ce contexte, les vieilles méthodes de campagne ne suffisent plus : simples meetings et distribution de tee-shirts ne suffisent plus. Les candidats devront s’inscrire dans la dynamique festive pour capter l’attention.
Ceux qui auraient pu se débrouiller avec un budget moyen devront désormais prévoir beaucoup plus d’argent. Il ne s’agit plus seulement de tenir des meetings : il faudra participer aux fêtes locales, organiser des arbres de Noël et offrir des cadeaux symboliques aux familles et aux communautés. Chaque geste compte pour montrer sa générosité et séduire les électeurs.
Concrètement, les budgets devront être doublés, voire triplés. Les enveloppes pour les militants classiques ne suffiront plus ; il faudra ajouter des actions ciblées pour rester visible durant cette période festive.
Ces législatives de fin décembre représentent donc non seulement un test politique, mais aussi un véritable casse-tête financier. Ceux qui réussiront à gérer efficacement leur budget tout en restant visibles auront un net avantage.
La campagne devient aussi un exercice d’organisation et de timing : entre meetings, distribution de gadgets et actions pendant les fêtes, il faut être créatif et anticiper. Une erreur ou un retard pourrait coûter cher, non seulement en votes, mais aussi en image.
Au final, les législatives de décembre vont saigner les candidats, qui devront jongler entre politique et festivité, stratégie et générosité.
Fulbert Yao







































































