Le 29 juin 2009, apparaissait dans les kiosques déjà riches de plusieurs titres, le 1er numéro de l’Expression. Cette œuvre, l’aboutissement du travail acharné d’un groupe de journalistes soudés derrière Dembélé Al Seni, avait pour leitmotiv de donner aux lecteurs des informations de qualité.
Ce défi va être relevé quelques mois plus tard. L’Expression décroche, sous la plume de son rédacteur en chef d’alors, Jean Roche Kouamé, le super ebony qui consacre le meilleur journaliste ivoirien. D’autres prix sectoriels suivront. En 2011, les journalistes Kra Bernard (Chef du service politique) et Touré Yelly (Secretaire générale) ont remporté respectivement les prix Jean Pierre Ayé de la Meilleure interview et Diégou Bailly de la Meilleure enquête aux Ebony de cette année là. En début d’année 2012, l’expression a encore été vainqueur du prix Michel Kouamé lors de la nuit de la communication du Zanzan. Un prix remporté par Vital Kouamé. Et l’année d’après, la Directrice de publication Touré Mariam a remporté le prix Bit-Ricae pour la lutte contre le travail des enfants à l’Ebony 2012. Il y a deux mois, la coordonnatrice du service société Napargalé Marie a été élevée au rang de chévalier dans l’ordre du mérite par la ministre de l’Education national et de la formation professionnelle. Loin de nous griser, ces succès nous oblige à travailler davantage afin d’étancher la soif des Ivoiriens friands d’informations crédibles. La tâche n’est pas aisée mais nous nous y attelons depuis 4 ans, bientôt 5, pour offrir quotidiennement au lecteur un journal de qualité. Mais ce n’est rien dans la vie d’un quotidien qui aspire à une longévité dont rêvent ses créateurs. Je voudrais parler de Dembélé Al Seni, Bamba Assoumane, Mamadou Doumbia, Moussa Traoré, Jean Roche Kouamé, ces precurseurs du journal que na nation a appélé à d’autres fonctions. Mais je voudrais aussi parler de ces personnes qui malheureusement, ont dû nous quitter en cours de route : Nimatoulaye Bah, chef du service Economie, décédée le 28 octobre 2011. Cette jeune dame dans sa 35ème année, a perdu la vie en donnant la vie à Ouattara Tariq Ramadan. Et pour nous, ce décès difficilement acceptable aurait certainement pu être évité si les journalistes Ivoiriens disposaient d’une assurance (maladie). C’est le lieu pour nous de plaider auprès de notre afin que cette préoccupation puisse trouver une solution. Cela permettra aux professionnels de la communication d’être plus entreprenants et moins dubitatif par rapport à certains sujets. Mais également l’un de nos vœux les plus chers est qu’enfin, le journaliste puisse être payé à la convention. Le sujet est d’actualité, et nous souhaitons que les autorités Ivoiriennes le prenne à bras le corps afin que notre corporation ne reste plus à la traine, mais que nous soyons le véritable quatrième pouvoir
La Rédaction