Devant les représentants des entreprises partenaires auprès du cabinet MK conseil et formation, les différentes mesures de la loi de finances 2025 et leurs articles respectifs, ont été commentées et expliquées, le jeudi 9 janvier 2025, dans les locaux dudit cabinet à Abidjan-Cocody. Les conseillers fiscaux notamment Madame Marthe Traoré et Mr Assemien Pierre qui avaient en charge cet exercice, ont simultanément passé en revue, les cinq catégories de mesures qui meublent cette loi de finances 2025.
Des mesures de renforcement des moyens de l’Etat, aux mesures en faveur des entreprises, en passant aux mesures techniques et de rationalisation du système fiscal ivoirien, et aux mesures d’ordres technique, ces dispositions ont été passées aux peignes fins. Pour Marthe Traoré, associé gérant au cabinet MK, au titre des mesures en faveur des entreprises, qu’elle qualifie de « mesurettes », l’Etat a certes, accordé des dispositions favorables aux contribuables, mais elles restent insuffisantes au regard des attentes du secteur privé et des contribuables.
A l’en croire, sur la trentaine de propositions faites par la confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire à l’administration fiscale, seule une demi-douzaine de recommandations a été adoptée dans l’annexe fiscale à la loi de finance de 2025. Par ailleurs, elle a exhorté les contribuables de s’approprier les différentes dispositions de cette loi de finance 2025.
« Nous exhortons les contribuables de prendre connaissance des dispositions de cette loi de finance Un avis partagé par son confrère Assemien Pierre. Pour lui, l’annexe fiscale 2025, bien qu’elle s’inscrive dans le sens de renflouer les ressources de l’Etat, comporte tout de même des mesures de rationalisation des recettes et aussi quelques mesures de faveur des entreprises.
« En effet, dans cette loi de finance, nous n’avons pas beaucoup de mesures en faveur des entreprises. Chaque année, nous plaidons dans ce sens parce que nous croyons que trop d’impôt tue l’impôt. Parce qu’il faut permettre aux contribuables d’avoir plus d’aisance dans le paiement des impôts. Et l’annexe fiscale a malheureusement plusieurs mesures qui vont dans le sens de relever des institutions d’impôts, de taxer les secteurs qui sont porteurs de revenus. Pour nous cela décourage l’investissement. Ces impositions découragent les entreprises qui d’ailleurs contribuent à apporter beaucoup plus de ressources », a-t-il décrié.
En outre, le conseiller fiscal propose qu’à l’avenir l’élargissement de l’assiette soit mûrir avec le contribuable. Dans ce sens qu’au final, ils sont les premiers à subir les impositions.
« Malheureusement souvent les mesures sont prises sans tenir compte de la réalité économique de notre pays », a-t-il déploré. Pour rappel, cette loi de finance entre en vigueur ce vendredi 10 janvier 2025. Cette loi de finance est en hausse de 15 % par rapport à l’année dernière. Ce dispositif comprend 42 articles. Aussi faut-il le signifier une autre session aura lieu le jeudi 16 janvier 2024 au sein du même cabinet à Abidjan-Cocody.
Fulbert Yao