L’unité de lutte contre le racket (ULCR) a ouvert une campagne de sensibilisation en faveur des automobilistes depuis le 04 décembre et qui prendra fin le 04 février 2019.
Pour le commandant de cette unité même il ya des avancées parce que de 2011 à ce jour, la tonne kilométrique était de 20 FCFA est passée à 10 FCFA, quelques blocages existent encore, il faut donc revitaliser, redynamiser la lutte contre ce fléau qui mine l’environnement des affaires notamment dans le secteur routier. Une perte financière énorme qu’enregistre notre pays chaque année, plus de 84 milliards selon un rapport de la banque mondiale.
Pour cette campagne, l’accent est mis particulièrement sur la régularité, la conformité des documents afférents aux véhicules de tous types de transport mais aussi et surtout la probité de nos agents des forces de l’ordre. Interdiction formelle aux conducteurs et à leurs équipages de descendre pour se faire contrôler. Cela constitue une infraction punie par le règlement en vigueur. Une soixantaine de conducteurs ont été interpellé depuis ce mois de décembre pour avoir violé ce règlement. Ces conducteurs n’ont pas été arrêtés pour tentatives de corruption mais dans le but de renforcer la lutte. Ils ont reçu a cet effet une formation dans le cadre cette campagne afin qu’ils soient des relais d’informations auprès de leurs confrères.
2019 sera une année de nouveaux défis principalement réduire la tonne kilométrique jusqu’au seuil de 4 FCFA. Défi qu’il faudra relever selon le commissaire OURA car pour lui, l’impact de toutes ses actions doivent se ressentir dans le comportement des usagers sur les routes ivoiriennes. Trois populations cibles dans le secteur routier ont ciblées, il s’agit des usagers des grands axes économiques, les entreprises de transports nationales et internationales de passagers ou de marchandises, les PME dans le district autonome d’Abidjan et les grandes capitales régionales de notre pays….Bouaké, Daloa, Man, Korhogo, Abengourou, San Pedro.
L’ULCR est en mission pour faire respecter les droits humains en l’occurrence le droit pour tous les citoyens de circuler librement car cela demeure une préoccupation le gouvernement.
SERCOM TMA