Le gouvernement américain est très engagé dans la lutte contre le SIDA en Côte d’Ivoire. Les États-Unis sont responsables du financement de la majorité des services liés au traitement du VIH en Côte d’Ivoire et de près de 90% de tous les tests de dépistage du VIH.
Dans cette veine, les États-Unis ont investi plus de 104 millions de dollars, soit 57.626.596.000 Fcfa, au cours de l’exercice 2019 via le PEPFAR, le plan d’urgence du président des Etats-Unis pour la lutte contre le sida, lit-on dans un communiqué dont l’Expression a reçu copie.
C’est dans ce cadre que le gouvernement américain a remis au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique un centre de données pour améliorer l’allocation des ressources de santé pour la prévention et le traitement du VIH/SIDA.
L’événement qui s’est tenu le jeudi 27 aout 2020 au siège du Programme national de lutte contre le Sida (PNLS) marque également la fin officielle du projet « Open Data Center for Health » (OpenDCH), un effort de deux ans visant à fournir aux responsables de la santé du pays des données informations et outils d’aide à la décision.
A travers l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) et avec le soutien financier du Plan d’urgence du Président des Etats Unis contre le SIDA (PEPFAR), une coalition de partenaires composée des organisations basées aux États-Unis : le laboratoire de recherche AidData de William & Mary, et Development Gateway, de l’USAID , de la Direction de l’Informatique et de l’information sanitaire (DIIS) et du Programme national de lutte contre le Sida (PNLS) a collaboré pour construire une plateforme pour les décideurs et les agents de santé qui intègre et visualise les données de sources multiples, utilisant des cartes et des tableaux de bord.
« Nous espérons que le système OpenDCH aidera les décideurs de tout le pays à exploiter les données pour une prise de décision fondée sur des preuves et, à terme, permettra de mettre fin au sida d’ici 2030 », a déclaré Bruno Senou, représentant l’USAID.
« En ayant plusieurs sources de données intégrées, géolocalisées et visualisées sur une carte dynamique, les décideurs ont la capacité de voir facilement où se trouvent les points chauds du VIH / SIDA, ce qui leur permet d’allouer des ressources aux zones dans le besoin».
Dans le cadre du projet, l’équipe a également formé des agents de santé centraux et fourni du matériel technologique et une formation à 39 districts prioritaires.
« Nous sommes ravis de l’avenir de ce système et de l’impact durable qu’il aura sur la population ivoirienne », a déclaré Nesit Abedje, l’un des boursiers d’OpenDCH qui a dirigé la formation des responsables de la santé du gouvernement central et des districts.
Le système sera désormais hébergé par PNLS, dont la salle des serveurs a été rénovée avec un système de sécurité amélioré et un câble en fibre optique pour pouvoir héberger l’infrastructure technologique requise pour le portail.
Pour rappel, depuis plus de 50 ans, les Etats-Unis sont toujours au rendez-vous en tant que leader et en apportant l’assistance la plus importante en matière de santé.
L’Initiative présidentielle des Etats- Unis contre le paludisme (PMI) dirigée par l’USAID et gérée conjointement avec le CDC a fourni au cours de l’exercice 2019 un investissement de 25 millions de dollars pour réduire la mortalité maternelle et infantile.
Nomel Essis