L’Ong Loucha ne démord pas face au phénomène de l’excision en Côte d’Ivoire.
Elle a sensibilisé récemment des tous petits et leurs parents, sur les dangers de la mutilation génitale. C’était à l’occasion de la cérémonie de fin d’année scolaire de la garderie et maternelle Loucha, à Logoualé dans le département de Man.
Selon, Odile Parel, présidente de l’Ong Loucha, la lutte contre l’excision est un sacerdoce, qu’elle compte mener toute sa vie. C’est pour cette raison que sa structure a pour but de stopper ce “ crime” commis envers les femmes. À en croire, Odile Parel pour bien mener sa mission, il était important d’associer dès le bas âge, les enfants. « Durant les années de lutte contre l’excision, nous avons constaté que nos sensibilisation étaient toujours focalisé sur les adultes. Pourtant, les enfants sont les premières victimes.
Ainsi, avec l’aide de Dieu, on a pu créer cette maternelle. Afin de les suivre jusqu’à l’âge adulte», explique la présidente de l’Ong Loucha.
Poursuivant, elle a fait savoir que l’éducation scolaire est vectrice de prise de conscience chez les parents. Elle a conclu en remerciant, les autorités du Tonpki, pour leur dévouement à cause de l’Ong Loucha.
Ainsi que certains partenaires qui ont fait des mains et pieds pour sauver les filles de l’excision.
En sus, le taux de femmes excisées est très élevé en Côte d’Ivoire ; environ 38 % des femmes âgées de 15 à 49 ans ont subi une mutilation génital féminine. Notons que l’Ong Loucha, qui veut dire en yacouba “lève-toi ou réveille-toi” est à cheval entre la lutte contre l’excision de la jeune fille. Ainsi que son insertion dans le tissu social.
Ange Sarah avec Sercom