Dans le cadre de la lutte contre l’infection de la peste porcine africaine, 10 mille porcs ont été abattus pour le moment dans le village de Zagréfla localité située dans la commune de Bouaflé.
Selon le Lieutenant-Colonel Silué Lacina, directeur régional du Ministère des Ressources animales et halieutiques (Mirah), cet abattage dans les différentes fermes est le résultat d’une franche collaboration de deux éleveurs : Djo Bi Djo et Adama Traoré qui ont approché le service vétérinaire le jeudi 2 Mai 2024 pour déclarer des cas de mortalités dans leur ferme respective. Ces animaux présentant les signes de la peste porcine africaine après un prélèvement et une analyse dans un laboratoire à Bingerville, ont été abattus dans le respect des mesures de police sanitaire prescrites dans le foyer d’infection dans un rayon de trois kilomètres à partir du foyer d’infection détecté à Zagréfla.
L’équipe sanitaire a ensuite procédé à la destruction des cadavres de ces porcs et de toutes matières ainsi de tous les déchets susceptibles d’être contaminés tels que leurs aliments avant de procéder au nettoyage et à la désinfection des enclos et de leur environnement souillé. Pour rassurer les populations et les propriétaires des porcs abattus à Zagréfla, le 1er responsable du Mirah de la Marahoué, le Lieutenant-Colonel Silué Lacina a indiqué que l’objectif visé par le gouvernement ivoirien dans le cadre de cette mesure sanitaire, c’est d’étouffer la maladie uniquement dans les fermes situées dans le village de Zagréfla pour éviter la contamination qui causerait un énorme préjudice au cheptel porcin. Les propriétaires des porcs abattus seront indemnisés a-t-il rassuré avant d’appeler à l’implication des autorités locales. « Le maire de Bouaflé, le commandant de brigade de gendarmerie, le commissaire de police et le vétérinaire sanitaire sont chargés chacun en ce qui le concerne de s’impliquer dans cette lutte car c’est à ce prix qu’on aura les effets escomptés », a-t-il lancé.
Vamé Doumbia. Correspondant régional