Le Président de la République, Alassane OUATTARA, a co-présidé, ce mercredi 31 juillet 2019, à Ouagadougou, avec son homologue burkinabè, la cérémonie d’ouverture de la 8e Conférence au Sommet du Traité d’Amitié et de Coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
Le Président Alassane Ouattara a souligné la nécessité d’accélérer la concrétisation des importants chantiers de coopération et de résoudre les questions liées à l’orpaillage clandestin, à la sécurité et à la migration irrégulière.
« Je suis convaincu que les échanges que nous aurons au cours de ces assises du TAC, nous permettront d’aller de l’avant dans la concrétisation de ces importants chantiers. Outre ces dossiers majeurs, nous devrons également examiner d’autres sujets de préoccupation. Je pense en particulier à la lutte contre l’orpaillage clandestin, qui nécessite des efforts coordonnés, en vue de venir à bout de cette activité dévastatrice, aussi bien pour nos économies que pour l’environnement et la santé de nos populations. L’examen de cette question est d’une urgente nécessité », a déclaré le président Alassane Ouattara.
Il s’est félicité des avancées notables constatées dans la réalisation des chantiers prioritaires tels que l’amélioration de la fluidité routière, les travaux sur certains des tronçons de l’Autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou et l’opérationnalisation du Fonds d’Amitié et de Coopération ivoiro-burkinabè.
Le président Alassane Ouattara a déploré la lenteur et le non démarrage de chantiers inscrits à l’ordre du jour du 7ème Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso tenu en juillet 2018 à Yamoussoukro.
Il s’agit notamment : – du projet de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya et son prolongement jusqu’à Tambao ; – de la matérialisation de la frontière ; – du projet relatif à la gestion des ex-occupants du Mont Péko.
Le Président Roch Marc Christian KABORE s’est réjoui , pour sa part de la signature de nombreux accords de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso depuis le lancement du TAC en 2008, et a souligné la nécessité de mutualiser les efforts et les moyens pour bénéficier de l’appui des partenaires techniques et financiers dans la mobilisation des ressources et compétences nécessaires à la mise en œuvre des projets.
Fulbert YAO