Le président français Emmanuel Macron et les chefs d’État du G7 ont apporté un soutien global de 251 millions de dollars sous forme de prêts à l’initiative AFAWA (Action positive pour le financement en faveur des femmes en Afrique) portée par la Banque africaine de développement (BAD) en faveur de entrepreneuriat féminin en Afrique.
La cérémonie a eu lieu dimanche dernier à Biarritz en France. A cette occasion, le président de la BAD Adesina a rappelé que « Aujourd’hui, les femmes détiennent plus de 30% des PME en Afrique, mais il existe un déficit de financement de 42 milliards de dollars entre les femmes et les hommes entrepreneurs », souhaitant que ce déficit soit « comblé, et vite ».
Le mécanisme de partage des risques d’AFAWA (Action positive pour le financement en faveur des femmes en Afrique) est une solution concrète aux engagements internationaux et une réponse directe à l’appel lancé par les femmes pour débloquer l’accès au financement, en particulier à la résolution sur la nécessité d’établir un mécanisme de financement pour l’autonomisation économique des femmes, qui a été adopté lors du Sommet des chefs d’État de l’Union africaine en janvier 2015 et assignée à la Banque africaine de développement pour mise en œuvre.
AFAWA permettra de lever jusqu’à cinq milliards de dollars pour les entrepreneures africaines, a poursuivi le président de la Banque africaine de développement, qui financera, pour sa part, un milliard de dollars. « Cet effort financier en faveur des femmes est le plus important de l’histoire du continent », a-t-il conclu.
Au cours de la rencontre, Le programme AFAWA a adopté une approche holistique reposant sur trois piliers: le développement de mécanismes financiers innovants et adaptés, y compris des mécanismes de garantie pour soutenir les femmes entrepreneurs ; des services de renforcement des capacités aux femmes entrepreneurs, y compris l’accès à des cours de mentorat et de formation en entrepreneuriat ; l’amélioration de l’environnement juridique et règlementaire tendant à éliminer les obstacles spécifiques aux femmes.