Le Cheick Aima Ousmane Diakité, président du Conseil Supérieur des Imans, des Mosquées et des Affaires Islamiques (Cosim), souhaite que les mariages traditionnels et religieux soient reconnus par les autorités ivoiriennes.
Il a émis cet appel à l’occasion de la célébration de la Mahouloud 2023, marquant la naissance du prophète Mahomet, qui s’est déroulée à la Grande Mosquée de la Riviera Golf, dans la nuit du mardi au mercredi en présence du vice-président de la République, Tiemoko Meyliet Koné, ainsi que de plusieurs personnalités de premier plan.
Le Cheick Aima Ousmane Diakité a souligné l’importance de reconnaître ces mariages afin de protéger les droits des femmes et des enfants issus de ces unions.
Il a également rappelé que cette pratique était courante en Côte d’Ivoire jusqu’en 1970, conformément aux dispositions transitoires de la loi numéro 64 381 du 7 octobre 1964 sur le mariage, où tout mariage traditionnel, une fois déclaré devant l’autorité administrative compétente, avait la valeur d’un mariage légal.
Fulbert Yao