Makosso Camille, l’immature vient de démontrer à la face du monde son manque de respect à la presse ivoirienne.
Tout est parti d’une publication où le soit disant homme de Dieu exhibait une carte présentée comme une carte de presse, suscitant de nombreuses réactions au sein de la corporation journalistique.
Dans un communiqué rendu public, l’UNJCI a tenu à rappeler que la Carte d’Identité de Journaliste Professionnel (CIJP) est le seul document officiel reconnu par la loi ivoirienne pour attester du statut de journaliste. Elle est délivrée par la Commission Paritaire d’Attribution de la CIJP. L’organisation souligne que la simple détention d’une carte dite “de presse” ne confère pas le statut de journaliste professionnel, et qu’après vérification, M. Makosso ne figure ni sur la liste des bénéficiaires de la CIJP, ni dans les fichiers de l’UNJCI.
« Toute usurpation du titre de journaliste est strictement encadrée par la loi », a averti l’Union, qui se réserve le droit de poursuites judiciaires. Elle invite également le public et les institutions à la vigilance face à ces pratiques.
En riposte, Makosso Camille, dans un droit de réponse publié le même jour, n’a pas mâché ses mots. « Je constate que vous osez indiquer que je ne fais pas partie de votre organisation. Je ne me suis jamais déclaré membre de l’UNJCI », affirme-t-il, avant de rappeler que sa carte de presse internationale, délivrée par un organisme basé en Allemagne, lui confère légitimité et reconnaissance à l’international.
Le pasteur et influenceur va plus loin : « « votre organisation locale de journalistes n’est aucunement une priorité d’intégration pour moi. je vous conseil de vous limiter à vos petits adhérents. Les influenceurs, blogueurs et TikTokeurs sont aujourd’hui le quatrième pouvoir dans ce pays. Nous avons relégué vos communiqués au cinquième pouvoir », tonne-t-il, invitant l’UNJCI à ne plus mentionner son nom dans leurs communiqués.
En tentant de se défendre et de légitimer sa carte de presse internationale, Makosso Camille a involontairement braqué les projecteurs sur lui et déclenché un véritable bras de fer avec l’UNJCI. Ce qui devait être une simple clarification risque de devenir une confrontation durable entre influenceurs et journalistes traditionnels en Côte d’Ivoire.
Fulbert Yao