Sous la présidence d’Alassane Ouattara, l’opposition manifeste sans craindre d’être violentée – une situation inimaginable à l’époque de Laurent Gbagbo, où chaque rassemblement se soldait par une répression.
Parmi ces violences les plus marquantes, Il y a celle du 25 mars 2004, ou la répression d’une manifestation avait fait plus de 120 morts selon l’Onu, 37 selon les autorités. L’opposition avait marché pour protester contre le manque de progrès dans la mise en oeuvre par le gouvernement des accords de paix de janvier 2003.
Les pires actes de violence ont eu lieu dans les districts d’Abobo, de Port-Bouet, de Yopougon, d’Adjamé, et de Koumassi.
En 2010, alors que des partisans de Ouattara manifestaient devant la RTI, neuf manifestants non armés ont été tués.
Depuis Divo, le président d’alors exhortait même les forces de l’ordre à agir sans ménagement : « Matez tous ceux qui sèment le désordre, et après on réfléchira. Matez, matez tous ceux qui sont contre la République », avait-il lancé à la CRS.
Aujourd’hui, la situation a changé. Sous l’actuel régime du RHDP, la liberté d’expression s’exerce dans les faits.
L’opposition manifeste librement et exprime ses revendications, souvent même avec un encadrement policier.
Fulbert Yao