1998, 2006, et donc 2018 : pour la troisième fois de l’histoire de la Coupe du monde, l’équipe de France disputera, dimanche prochain, la finale pour tenter, douze ans après 2006, d’aller chercher une deuxième étoile.
Un coup de tête d’Umtiti en début de seconde période a suffi au bonheur des hommes de Deschamps dans une rencontre à pression. Si Mbappé mettait le turbo pour une première accélération foudroyante dès les trente premières secondes de la rencontre, c’est bien la Belgique, dans un premier temps, qui prenait le contrôle de la partie. De longues séquences de possession, souvent stériles, certes, et des Français timides, comme presque pétrifiés par l’événement. À l’image de cette situation au quart d’heure de jeu quand, après une hésitation de Pogba puis un mauvais dégagement de Lloris, Hazard se retrouvait en très bonne position mais ne cadrait pas du gauche (15e). Un premier tournant. Les Bleus sortaient petit à petit et on voyait enfin Griezmann et Pogba à leur aise pour combiner et enclencher quelques bons contres des Bleus. Sur la droite, Mbappé trouvait idéalement Pavard dans la surface. Face à Courtois, le joueur de Stuttgart perdait son duel face au gardien des Blues qui déviait la tentative du pied (39e). Tout ça, donc, jusqu’à l’ouverture du score d’Umtiti. Un but qui ne sera pas véritablement suivi d’une vraie réaction des Belges qui pressaient, oui, mais sans réellement inquiéter la défense d’un Varane une nouvelle fois hauteur d’une prestation monstrueuse. Mertens obligeait bien Lloris à boxer le cuir (81e). Entre un collectif français soudé et des coéquipiers d’Hazard trop brouillons, la route vers la finale s’ouvrait.
Les entrées de Carrasco et Batshuayi ne changeaient rien. Dans les arrêts de jeu, Courtois sortait le grand jeu pour éviter un deuxième but devant Griezmann (90e+3) et Tolisso (90e+6). Jusqu’au coup de sifflet libérateur. Le rêve se rapproche toujours plus.
F.F