Pour les élections municipales 2018, l’honorable Charles Gnaoré est candidat à la candidature du RDR pour briguer la mairie de la nouvelle commune de N’Douci. Dans cet entretien, le président de Force 2015 revient sur les motivations de sa candidature.
Vous êtes député à l’Assemblée nationale et président d’un mouvement politique proche du RDR. Ces derniers temps, l’on vous voit beaucoup à N’Douci. Que recherche Charles Gnaoré à N’Douci ?
Charles Gnaoré est candidat à la candidature du RDR pour le poste de maire de la nouvelle commune de N’Douci parce que pour nous, il s’agit d’aller travailler pour le prolongement des actions du président de la République et de son gouvernement sur le terrain. Il s’agit aussi pour nous d’apporter notre petite expérience d’homme politique et notre carnet d’adresses afin de le mettre à la disposition de cette nouvelle commune où nous avons passé une partie de notre enfance. De plus, nos parents y sont encore installés et sont très connus. Nous avons des amitiés et des intérêts dans cette ville de N’Douci, qui constitue un carrefour. C’est aussi pour nous la petite Côte d’Ivoire, où toutes les communautés se retrouvent et vivent en harmonie. Il s’agira donc pour nous de trouver toutes les conditions pour l’amélioration du système sanitaire, du système éducatif, bref, de créer les bases d’un développement harmonieux de N’Douci.
N’Douci a été érigée en commune, il y a quelques semaines de cela. Est ce que ce n’est pas par opportunisme que vous avez décidé de briguer la mairie de cette nouvelle commune ?
Je peux vous le concéder parce que si N’Douci n’avait pas été érigée en commune, peut être que nous n’aurions pas brigué la municipalité de Tiassalé parce que la commune de N’douci était rattachée à Tiassalé. Mais nous y allons maintenant parce qu’effectivement, N’Douci est devenue une commune, mais c’est aussi une opportunité pour nous d’apporter notre expérience au développement de cette localité. Oui, c’est opportuniste parce que pour nous, il faut mettre en avant le bien-être des populations.
On vous sait même très attaché à Bouaké, pourquoi cette translation de Bouaké à N’Douci ?
Charles Gnaoré n’est pas un cas atypique qui sort de l’ordinaire. Nous sommes élus députés, c’est pour la nation. A Bouaké, ce fut une élection purement politique tandis qu’à N’Douci, nous parlons de développement. C’est une élection où nous sommes invités à apporter notre expertise au développement d’une localité qui nous a aussi beaucoup donné. Et puis, rares sont les Ivoiriens qui n’appartiennent pas à deux, trois ou quatre localités. C’est ainsi que nous sommes constitués dans cette Côte d’Ivoire. C’est pour cela que nous pensons qu’il faut aller à N’Douci afin d’apporter notre appui au développement. Et puis vous l’avez dit, nous sommes président du mouvement Force 2015 qui comprend quand même 77 coordinations. Nous menons des actions que vous voyez à travers tout le pays, à travers les villes et les villages de la Côte d’Ivoire sans vraiment avoir d’ambitions politiques dans ces localités. Nous pensons tout de même que nous pouvons capitaliser un certain nombre de choses pour N’Douci afin de lui apporter le développement. Pour nous, c’est un moyen d’efficacité, c’est un moyen qui permettra à tout le monde, surtout à notre bien-aimé, le père Alassane Ouattara et à son gouvernement dirigé de main de maître par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, de voir ce que leur enfant est devenu et nous ferons notre preuve si nous sommes choisi et ils verront qu’ils n’ont pas fait le mauvais choix.
Quel accueil les populations ont-elles réservé à votre candidature?
Vous savez que grâce à notre parti politique, grâce au père Alassane Ouattara nous avons une renommée nationale. C’est dire que nous ne sommes pas inconnus à N’Douci. À côtés de cela, je vous l’ai dit, nous avons un lien biologique avec N’Douci. Feu notre père était très connu à N’Douci. Notre maman est encore sur le marché de N’Douci comme commerçante. Je peux vous dire qu’il y a beaucoup d’enthousiasme et d’engouements autour de cette candidature parce que comme le fait le père Alassane Ouattara, quand nous allons sur le terrain, il ne s’agit pas pour nous de donner aux populations des paroles vaines, mais de passer à l’action après nos paroles. C’est ce que nous faisons sur le terrain et c’est comme çà que nous comptons diriger la ville de N’Douci avec toutes les communautés, avec tous les partis politiques, avec toutes les compétences. C’est important. Nous ne voulons pas diriger cette commune de façon solitaire au risque d’échouer notre mission. Nous voulons la diriger avec tous les enfants, tous les cadres, toutes les communautés, toutes les intelligences de N’Douci.
Entretien réalisé par Kra Bernard