Il fait désormais partie des illustres fils de Locodjro. Fabrice Sawegnon a intégré la génération Tchagba Agban. La cérémonie consacrant son intégration à cette génération s’est déroulée, samedi dernier, à la place Haris de Locodjro-village. Une entrée qui signifie une communauté de destin entre le candidat déclaré aux municipales dans la cité des affaires et ses compagnons générationnels. Et, il en est conscient.
C’est pourquoi, lors de sa prise de parole, celui qu’on nomme Ahoua Laurent – nom d’un ancien chef du village qui lui a été attribué –a appelé à la solidarité pour l’atteinte des objectifs qui seront les leurs notamment celui de sortir victorieux des prochaines élections municipales. « A partir d’aujourd’hui, nous allons sceller un pacte de solidarité. Si vous avez besoin de moi, appelez-moi à n’importe quelle heure. Et quand j’aurai besoin de vous, je vous appellerai. Je vous appellerai le 29 septembre pour changer la face du Plateau et de Locodjro. Très bientôt, j’aurai besoin du soutien de ma famille, de votre soutien. Je vous appellerai pour qu’ensemble, on marche résolument vers le changement, vers la mairie du Plateau qui sur la rive droite du Plateau », a dit Fabrice Sawegnon. Qui pense que son arrivée à la mairie permettra « d’impacter la rive gauche » de la commune du Plateau qui est « Locodjro ». Aussi, est-il d’autant plus convaincu qu’il lui sera difficile de le faire seul. Car, reconnait-il, il n’est ni Superman, ni Spiderman. « Dans la vraie vie, il n’y a pas un homme qui est trop fort, trop intelligent, un homme à lui-seul qui peut tout faire, mais il y a des hommes qui se mettent ensemble parce qu’ils ont la même conviction, celle d’impacter leur communauté.
C’est ensemble qu’on peut changer le cours des évènements. Je veux qu’on soit ensemble. Tout seul, je ne pourrai rien parce que je ne suis pas superman, Spiderman ». Il a sur sa lancée, mis à profit cette rencontre pour remercier l’ensemble des populations de Locodjro pour lui « avoir ouvert leurs bras ». Ce, en dépit des « menaces, des intimidations ». Selon lui, c’est la meilleure des manières de consolider les liens entre les membres d’une famille. Car soutient-il, dans une famille, « il n’y a pas de mauvais enfant ». « Tous les enfants de la famille sont de bons enfants. Chaque enfant doit avoir la chance de prouver à ses parents ce qu’il peut faire pour eux », a-t-il ajouté, promettant par la même occasion de faire en sorte que Locodjro soit fier de lui. « Je suis fier d’intégrer cette génération. Je suis fier d’intégrer ce village brave, fort », a-t-il conclu.
Philippe Nado