Dans la circonscription électorale de Koumassi à Abidjan, les électeurs seront aux urnes le 2 septembre prochain .
Mais à ces municipales, face au maire sortant Cissé Ibrahima Bacongo, l’honorable Adjaratou Traoré part en indépendante contre la volonté du RHDP son parti politique.
Selon elle , cette décision émane du fait qu’elle croit « en la démocratie et en la voix du peuple » et son « but est de représenter les intérêts des citoyens de Koumassi de la meilleure manière possible ».
Mais disons le tout net. Malgré sa bonne volonté, Adjaratou Traoré ne peut pas effrayer Cissé Bacongo sur le terrain. Pour plusieurs raisons.
D’abord le fait d’avoir défier le parti, ne facilitera pas sa tâche sur le terrain. Car la machine du RHDP ne manquera pas de briser ses espoirs, à travers la déconstruction de ses arguments. Il ne s’empêchera pas de se mobiliser pour un vote sanction contre une candidate qui ne respecte pas le chef de l’État, alors qu’il est venu en personne dire non aux indépendants.
Deuxièmement, le bilan de Cissé Bacongo à la tête de la commune parle en sa faveur. Et constitue un solide argument de campagne, contrairement à Traoré Adjaratou.
Koumassi connaît aujourd’hui une ahurissante transformation
Transformation qui traduit ainsi la vision de Bacongo de faire de la commune de Koumassi l’une des plus embellies et attractives, chose qui va de pair avec son slogan « Koumassi autrement c’est possible ».
Koumassi était autrefois l’une des communes les plus délaissées du District Autonome d’Abidjan du fait des déficits constatés dans plusieurs domaines. Notamment les canaux de canalisation en état de dégradation faute de curage permanent, l’occupation d’espaces publics par les commerçants et les habitants avec l’implication de ces autorités municipales, les désordres occasionnés par la mauvaise gestion dans le secteur du transport, la dépravation des mœurs qui prenait de l’ampleur avec les installations anarchiques des bars et lieux de divertissement proches des établissements scolaires, des voies totalement dégradées défavorisant le déplacement des biens et des personnes, absence d’aires de jeux permettant de réduire le taux de banditisme et de la délinquance juvénile et la liste ne reste pas exhaustive.
Aujourd’hui, grâce à Bacongo, la commune de Koumassi respire. Le maire a permis le réaménagement des routes pour favoriser le déplacement des personnes et des biens et l’assainissement procédant ainsi au curage des canaux de canalisation pour faciliter le passage des eaux usées. Il a procédé aussi à la réhabilitation des établissements scolaires, construit des aires de jeux afin de permettre aux populations de s’épanouir de façon saine et conviviale, réorganiser les différents domaines d’activité notamment le transport, le commerce, les mécaniciens, mises en place d’espaces gastronomiques, construit une chefferie pour les chefs traditionnels pour la valorisation des us et coutumes, réhabilitation d’édifices religieux et bien d’autres.
En clair, les électeurs de Koumassi voudront leur Maire pour poursuivre les chantiers. Car ce dernier a l’onction du chef de l’État. Ils diront non aux aventuriers et Adjaratou n’aura que ses yeux pour pleurer au soir du 2 septembre.
Fulbert Yao