Marguerite Yoli-Bi Koné, brigue un poste du Comité de suivi de la Convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des Femmes (CEDEF).
Sa candidature est soutenue par le gouvernement ivoirien selon le communiqué du conseil des ministres tenue ce mercredi 5 aout 2020.
« Au titre du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, en liaison avec le ministère des Affaires étrangères, le conseil adonné son accord en vue du soutien de la candidature de Madame Marguerite Yoli-Bi Koné, spécialiste en gestion et prévention des conflits et des questions du genre, pour l’élection partielle des membres du Comité de suivi de la Convention des Nations Unies sur l’Elimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF).
Cette élection se tiendra au mois de septembre 2020 au siège de l’ONU à New York, aux Etats-Unis d’Amérique », a annoncé le ministre de la Communication, Sidi Tiemoko Touré, porte-parole du gouvernement.
La CEDEF, adoptée le 18 décembre 1979 par l’Assemblée générale des Nations unies, est entrée en vigueur le 3 septembre 1981 après avoir été ratifiée par 20 pays.
Cette convention engage les États signataires ou adhérents à éliminer toute forme de discrimination envers les femmes, et à favoriser leur plein développement dans l’ensemble des domaines politiques, économiques, sociaux, culturels et civils. Cela passe par la modification des lois et la prise de mesures d’éducation et d’incitation auprès du public.
Le « Protocole facultatif à la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes » fait obligation aux États signataires d’enregistrer et prendre en considération les plaintes des victimes de viol. Jusqu’à présent 106 pays l’ont ratifié, entre autres tous les États membres du Conseil de l’Europe, la Tunisie, le Maroc, la Côte d’Ivoire.
Marguerite Yoli-Bi Koné est un pur produit de la société civile où elle a fait ses armes au sein de plusieurs organisations dont le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix (WANEP). Membre de la commission centrale de la CEI en 2014, elle a été reconduite en 2019 comme membre de la société civile.
Nomel Essis