Le mardi 9 août 2022, un éboulement est survenu aux environs de 5h du matin à la mine d’or de Lagrikro, gros campement situé dans les bordures du lac Kossou dans la sous-préfecture de Pakouabo : bilan 4 morts.
Selon les informations recueillies auprès de Lagri kouame, fils aîné du chef de campement, les 4 morts, tous de nationalité ivoirienne et d’ethnie ayahou, exercent le boulot d’orpaillage clandestin il y a de cela environ un an.
Malheureusement pour eux cette fois-ci en se retrouvant dans un trou à la recherche du métal précieux, survient subitement un éboulement. Au nombre des victimes, se trouvent deux frères. A savoir les nommés Kouadio Richmond âgé de 26 ans l’aîné et Kouadio Yao Lopez 24 ans tous deux fils de N’dri Kouadio Joachim, chef de terre d’Attossé localité située dans l’Ayahou sud dans la sous-préfecture de N’doufoukankro. La terre s’étant refermée sur eux à plusieurs mètres de profondeur, l’effort fourni par plus d’une soixantaine d’orpailleurs clandestins et des paysans, n’ont pas pu les sauver.
C’est aux environs de 9h que les corps sans vie ont pu être extraits des tas de sable pour être ensevelis sur le site comme l’exige la tradition en cas de décès par noyade ou par éboulement. L’orpaillage a atteint une proportion inquiétante sur les bord de la Marahoué, notamment dans l’Ayahou-nord malgré la fermeture des mines clandestines des villages yaouré, à savoir Zagouta, Alekran, et Yoho par la Brigade de répression et des infractions au code minier.
Une vaste opération de déguerpissement dans ces sites où les clandos déguerpis ont refait surface serait salutaire, a souhaité Nanan Golly Kouamé Raphael, chef adjoint de Pakouabo.
Vamé Doumbia. Correspondant régional.