Cité dans les pandoras papers, (enquête révélant des cas d’évasion fiscale) le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a donné ce lundi à la Primature sa version des faits, invitant ces détracteurs à clos ce dossier.
« J’ai travaillé pendant 15 ans dans le secteur privé avant d’entrée dans l’administration dont cinq en Europe. Lorsque je suis revenu ici, travaillant toujours pour le compte de la même multinationale, au bout de quelques années, j’ai démissionné pour créer sa propre entreprise. Un cabinet de consultance en privé (NDR, (Strategy & Management Consultants). Et à un moment donné, certainement satisfait de mes services, certaines personnes à l’extérieur, en France, aux Etats-Unis, en Angleterre ont souhaité solliciter mes services pour intervenir là-bas. Il fallait que j’aie contractuellement, une société installée sur ces territoires. Donc j’ai créé une société. Il s’est trouvé que quelque mois et quelques années après. D’abord, ma charge ne m’a pas permis de faire ces consultations. Et quelques années, ma carrière a changé. donc ce sont des sociétés qui n’ont jamais travaillé. Ce sont des sociétés qui n’ont aucun actif. Je celui qui a donné l’information, a eu l’honnête qu’il y a aucun n’actif, donc vraiment, je souhaite que ce dossier soit clos, parce qu’il ne faut pas chercher là ou il y a rien. Vraiment, c’est une grâce et c’est imaginable de me retrouver comme premier ministre d’un pays comme la Côte d’Ivoire, vraiment je serais infiniment reconnaissant au président Alassane Ouattara…, parce que quand on a eu la chance que j’ai eu. Je dirais de sortir de mon village, de commencer mon école primaire à Adjamé, il est satisfait du travail qu’il m’a confié, c’est ça mon soucis, moi je ne les connais pas. Mais honnêtement qu’ils me laissent faire le petit travail que je suis en train de faire », a-t-il déclaré, lors d’une conférence de presse.