Elle s’est voulue très prolixe. A la faveur de la cérémonie de passation des charges, l’ancienne ministre de l’Enseignement Supérieure et de la Recherche Scientifique, le Prof. Bakayoko Ly-Ramata, a confié à son successeur, le ministre Albert Mabri Toikeusse, les acquis et défis qui l’attendent à la tête de ce département. Longuement, elle s’est étendue, ce vendredi au 20e étage de la Tour C au Plateau, sur les six (06) axes stratégiques du Plan national de développement de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (PNDESRS).
Il s’agit notamment du développement des infrastructures académiques et sociales. De l’amélioration de la gouvernance des établissements d’enseignement supérieur et de recherche. De l’amélioration de la qualité et la pertinence de la formation en vue de favoriser l’insertion professionnelle des diplômés. Sur ce troisième axe stratégique, elle a salué le recrutement de 415 enseignants chercheurs. Non sans manquer de souhaiter, la poursuite de l’organisation des journées du baccalauréat, du développement du numérique éducatif dans les filières porteuses, de la fermeture de certaines filières et l’ouverture de nouvelles autres. Au niveau de l’axe stratégique quatre, en l’occurrence, sur l’organisation d’une recherche Scientifique et Technologique d’excellence au service, elle a invité le ministre entrant à continuer dans la dynamique du pôle scientifique de l’Université Félix Houphouët. Et enfin sur l’axe stratégique 5 et 6 qui concernent respectivement l’amélioration des conditions de vie et de travail des acteurs de la communauté universitaire et de la promotion de l’émergence d’une communauté universitaire responsable et engagée pour le développement de l’enseignement supérieure, elle a confié qu’elle reste confiante que son successeur poursuivra les reformes engagées.
En réponse, Albert Mabri fort de ses différentes expériences à la tête de plusieurs ministères, a dopé le moral des directeurs généraux, les directeurs centraux, les présidents des Universités publiques et privées, les directeurs des CROU etc., présents à cette cérémonie. Il a indiqué que c’est une grande chance pour lui, de venir à la suite d’une grande dame. « Le modeste médecin que je suis va essayer de mettre ses pieds dans les grandes bottes qu’elle a laissé(…)». La ministre s’est ensuite rendue à la Tour E pour endosser les charges de sa nouvelle fonction, à la tête du ministère de la femme, la famille et de l’enfant, en remplacement de la Prof. Marietou Koné.
J.E.K