Le vendredi 11 janvier, Alphonse Soro, surprenait les ivoiriens en annonçant sa démission de son poste de conseiller en charge du Travail et du Dialogue Social à la Primature de Côte d’Ivoire.
Si l’on croit le concerné, via une lettre circulant sur les réseaux sociaux, il aurait agi par solidarité à ses « compagnons » des ex-Forces nouvelles de la rébellion armée de septembre 2002, limogées depuis 2017 de leurs postes, suite à des différends qui opposaient le Premier ministre à leur mentor.
L’ex-député évoque le fait que la promesse de réhabilitation de ses proches n’a pas été tenue et que le climat ne s’est pas apaisé. Il va plus loin en soulignant que les « divisions semblent ‘exacerber et le climat de suspicion s’en est trouvé même aggravé ».
Une chose intrigue cependant dans cette démission, pourquoi Alphonse Soro a -t-il décidé maintenant de quitter son poste après y avoir passé des mois, malgré le climat qu’il denoncé et surtout à l’orée du congrès du RHDP ?
A la réalité, cette démission loin d’être une décision fortuite, cache d’autres intentions de l’ex-député. Il aurait quitté Amadou Gon pour Guillaume Soro pour se positionner auprès de son mentor qui a des ambitions pour 2020.
Son geste qui intervient alors que le RHDP tient son congrès le 26 janvier, porte aussi à croire qu’en commun accord avec ses compagnons, tous ont décidé d’être absents lors de ce congrès.
Mais dans le fond, Alphonse Soro, qui a toujours eu la confiance du Premier ministre, fait un mauvais choix, qui dénote de son manque d’expérience politique.
Fulbert YAO