Bonne nouvelle pour les transitaires et importateurs de véhicules utilitaires. L’application de la hausse de 900% de la taxe portuaire a été suspendue.
La décision a été prise, ce mercredi 18 septembre 2024, suite à une rencontre entre le Directeur Général du Port Autonome d’Abidjan (PAA), M. Hien Yacouba SIE, et une importante délégation du Syndicat de la Nouvelle Génération des Transitaires et Importateurs de Véhicules d’Occasion de Côte d’Ivoire (SNGTIVO) conduite par M. N’GUESSAN Kouassi Narcisse, le Secrétaire Général.
L’objet de cette rencontre était relatif à la récente révision tarifaire décidée par l’Autorité Portuaire d’Abidjan, à travers une note aux usagers publiée le 5 septembre 2024. Les débats ont porté spécifiquement sur les nouveaux tarifs appliqués à la catégorie des véhicules (tourisme, utilitaires et camions).
Au terme d’échanges cordiaux et enrichissants, il ressort ce qui suit:
1. Les importateurs de véhicules d’occasion disent ne pas être opposés à la révision tarifaire mais souhaitent un traitement particulier pour leur filière. Aussi, ont-ils demandé un temps de réflexion pour faire des propositions.
2. Une autre rencontre est prévue à cet effet la semaine prochaine.
3. Le Directeur Général du Port prendra une note pour suspendre l’application du volet « véhicules » de la note N° 278 DEESP/DAEESP/DSP/SCP/KKA, jusqu’à une date ultérieure.
Au terme du conseil de ministre présidé par le chef de l’État, Alassane Ouattara ce mercredi 18 septembre 2024 à Abidjan-Plateau, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly a indiqué pour sa part que »le Ministère des Transports va se saisir de cette question et très prochainement il donnera donc la position du gouvernement »
Toutefois, selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, cette augmentation de 900% de taxe sur les importations des véhicules utilitaires publiée par les autorités portuaires ivoiriennes ne concerne pas les engins agricoles et les engins de Bâtiment et Travaux Publics.
Aux dires du ministre de la Communication, les entreprises publiques fonctionnent sans ingérence du gouvernement.
»Dans le cadre de la gestion, elles peuvent prendre des décisions mais il est du devoir de l’État de regarder au plus près comment est-ce que, en tenant compte donc certain environnement socio-économique, on soulage les populations », a-t-il fait savoir.
Fulbert Yao