C’est au rythme de la chanson « Coup du marteau », célébrant le sacre des Éléphants à la 34e édition de la CAN, que le président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Mamadou Koné, a reçu les vœux de ses collaborateurs ce mercredi 14 février 2024, dans ses locaux à Cocody.
À cette occasion, le magistrat hors hiérarchie a annoncé que « le Conseil supérieur de la magistrature est l’instrument approprié pour la construction d’une justice forte qui fera le bonheur de tous nos compatriotes ». Il a exhorté les justiciables à faire en sorte que la justice soit forte. Pour cela, il demande aux uns et aux autres d’aider le Conseil supérieur de la magistrature à réussir sa mission.
« Rien n’obligeait le président de la République à renoncer à une partie de ses pouvoirs. Puisque l’abondance de pouvoir n’a jamais nui à personne. La balle est donc dans notre camp. Faisons-en bon usage », a-t-il indiqué à ses collaborateurs.
Mamadou Koné a également souhaité que chacun aide le conseil car « c’est un instrument qui va permettre l’indépendance des juges » et « à la justice de mieux fonctionner ».
En outre, il a tenu particulièrement à féliciter et encourager ses collaborateurs et son personnel, pour tous les sacrifices fournis et la responsabilité qui a caractérisé les différentes tâches.
Au lieu et place d’un bilan, après seulement quatre mois d’exercice, le président du Conseil Supérieur de la Magistrature a retracé l’historique de la création du conseil supérieur de la magistrature en Côte d’Ivoire.
À ce sujet, il a observé que c’est une institution qui a toujours existé dans la constitution ivoirienne et présidée par le président de la république lui-même. Mais c’est le président Alassane Ouattara qui a fait inscrire dans la constitution que désormais le conseil supérieur de la magistrature est présidé par un magistrat. Le magistrat a expliqué qu’après sa première nomination, il fallait trouver des locaux pour assurer l’autonomie de la magistrature, et que ceci a été fait grâce à l’aide de privés mais aussi de l’État.
Avant cela, Patrice Yao Kouakou, membre statutaire et président du conseil d’État, est revenu sur les mois de travail de l’institution. Au nom de ses pairs, Yua Koffi, président de la cour de cassation, et Diomandé Kanvaly, Président de la Cour des Comptes, il a présenté les vœux de succès, de longévité et de bonne continuation au Président. Il a promis de ne ménager aucun effort pour jouer leur partition. « Nous serons heureux de bénéficier de vos soutiens et orientations», a-t-il indiqué au président. Non sans relever les défis dont la construction d’un siège de cette haute juridiction.
Koné Yssouf, au nom du personnel a présenté les vœux au président du conseil constitutionnel.
Fulbert YAO