A 10 mois de l’élection présidentielle de 2020, les différents partis politiques ne cessent d’astiquer leurs armes pour aller à la conquête du pouvoir d’Etat.
Aussi, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), qui s’est retiré de la majorité présidentielle sous un coup de tête, entend-il tenir la dragée haute au RHDP unifié, parti du Président Alassane Ouattara.
Si au parti septuagénaire, ce ne sont pas les potentiels candidats qui manquent. Tous préfèrent cependant mettre leurs ambitions en berne pour ne pas subir les foudres du «bouddha de Daoukro», Henri Konan Bédié, qui accepte difficilement de passer la main.
Ce n’est pas Djedjé Mady, ex-secrétaire général du PDCI, ni Kouadio Konan Bertin qui diront le contraire. A N’zueba le poste de la présidence-Ad Vita Aeternam- les autres sont priés à penser à autre chose.
Pourtant c’est dans ce panier à crabes, que des jeunes loups tels que, Thierry Tanoh et Jean Louis Billon ont affiché des ambitions.
Comme argument, Thierry Tanoh compte sur ses expériences professionnelles dans le secteur économique ainsi que son passage au gouvernement. C’est pareil pour l’ancien maire de Dabakala Jean Louis Billon rompu à la gestion des entreprises.
Mais peuvent-ils espérer quand on sait que s’il y a un délit inacceptable qui peut leur faire voir de toutes les couleurs c’est l’ambition….présidentielle ? N’zueba acceptera t-il une candidature autre que la sienne ?
Nous lui laissons la réponse. Mais le «bouddha de Daoukro», doit au regard de ses 85 ans, passer la main. Au cas quel, les derniers cadres lui tourneront à jamais le dos comme pour lui signifier que sa politique ne leur sied pas.
Fulbert YAO