Le candidat Ahoua Don Mello a accompli son devoir civique ce samedi. À sa sortie des urnes, il a partagé ses impressions sur le scrutin, la participation des électeurs.
Qu’est-ce que ça fait de voter pour soi ?
D’abord, un grand plaisir, même si le contexte est assez particulier. Mais pour moi, la voix des urnes, c’est la voix la plus pertinente lorsqu’on veut mettre fin à quelque chose qu’on ne veut pas.Je ne veux pas de parti-État, et je suis venu l’exprimer ouvertement. Je ne veux pas d’une dépendance économique, je suis venu l’exprimer vraiment d’une manière vigoureuse. Je veux une Afrique unie, je suis venu l’exprimer.Et donc, je crois que cette expression-là, si elle se multiplie, ça sera une nouvelle Côte d’Ivoire qui va remplacer l’ancienne Côte d’Ivoire pour le bonheur des Ivoiriens et de tous les pays africains, mais aussi le bonheur pour un monde multipolaire. Vous êtes confiant pour la suite ? Très confiant pour la suite.
Vous avez visité les différences entre… Quel est le constat ?
Le constat, c’est le désir du changement, mais qui est contrarié par la peur d’aller voter.Je crois que notre devoir, c’est de montrer que la colère peut s’exprimer aussi à travers les urnes, et que la sanction qu’on cherche dans la rue peut se réaliser aussi dans les urnes, pourvu que la colère se transforme en vote dans les urnes pour donner une issue démocratique à cette colère-là.
Êtes-vous satisfait directement du vote sur l’ensemble du territoire ?
Pour le moment, je n’ai pas parcouru l’ensemble du territoire, mais je crois que pour ce que je vois immédiatement, ça donne satisfaction.
Votre regard sur la campagne qui s’est déroulée durant deux semaines ?
La campagne a été l’occasion pour moi de tester la pertinence de mes propositions par rapport aux problèmes que les Ivoiriens vivent au niveau de la jeunesse, au niveau des femmes, au niveau des adultes, et au niveau même de chaque famille, et plus généralement au niveau de l’environnement économique, de l’habitat, de l’école et de la santé.
Fulbert Yao
