Coup de tonnerre! . Jean-Louis Billon, cadre du PDCI-RDA, est passé à l’action. Après la collecte de ses parrainages citoyens, il a officiellement déposé son dossier de candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2025 devant la Commission électorale indépendante (CEI) ce jeudi.
Face à la presse, l’homme d’affaires reconverti en politique a expliqué les motivations de son choix
« Je viens de déposer mon dossier de candidature devant la CEI. C’est l’aboutissement d’un long processus, d’une longue réflexion, une ambition mûrement réfléchie, et faire en sorte que la Côte d’Ivoire soit bientôt gérée par une nouvelle génération.
Je pense qu’il est maintenant temps que la Côte d’Ivoire soit gouvernée par la génération née après les indépendances, pour pouvoir s’occuper nous-mêmes de notre présent et du futur de nos enfants. Faire de la Côte d’Ivoire une nation économiquement forte, une nation respectée, et prendre en compte la toute première préoccupation des Ivoiriens, à savoir l’emploi, et surtout l’emploi des jeunes. Je viens pour donner plus de responsabilités aux jeunes, pour faire en sorte que la primauté soit donnée à l’intérêt général et à la jeunesse de la Côte d’Ivoire.
J’ai confiance en l’avenir, j’ai confiance en une Côte d’Ivoire forte. Je me suis formé pour diriger la Côte d’Ivoire, la mener à bon port, et la transmettre à la génération d’après dans une condition bien meilleure que celle où nous l’avons trouvée en arrivant. Merci, merci à tous, et n’oubliez pas, votez pour moi.
Vous voyez qu’il y a même des membres du PDCI qui m’accompagnent. Je suis au PDCI, le président de jeunesse était dehors. Depuis le départ, je suis accompagné et j’ai même été assisté par les militants du PDCI pour obtenir le parrainage. Votez pour la nouvelle génération. »
Ce geste de défiance ne manquera pas de susciter de vives réactions au sein du PDCI-RDA, déjà fragilisé par des querelles internes et une absence de ligne claire à quelques semaines d’un scrutin capital. En rompant les rangs pour se lancer seul dans la bataille, Jean-Louis Billon expose au grand jour les fissures d’un parti historique en quête de repères.
Fulbert Yao