Dans le cadre de sa tournée de sensibilisation pour des élections apaisées, la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels (CNRCT) de Côte d’Ivoire a eu une rencontre avec des organisations de jeunesse, le lundi 26 mai 2025, dans la salle des mariages de la mairie d’Adjamé.
Cet échange s’inscrivait dans la reconnaissance du rôle des chefs traditionnels comme « auxiliaires » de l’administration dans leurs contrées. L’objectif était de renforcer le lien entre tradition et jeunesse, en mettant en lumière le rôle crucial des chefs dans la préservation de la paix sociale et la transmission des savoirs traditionnels.
Sa Majesté Nanan Amon Tanoé, président de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, a souligné qu’il est crucial d’impliquer la jeunesse dans la transmission de ces savoirs, car, dira-t-il, « elle représente l’avenir de la culture et de la société ».
« Ne vous laissez pas emporter au point de détruire l’héritage que vos devanciers vous ont légué. Nous souhaitons que ce message traverse toutes les régions pour qu’au soir du 25 octobre 2025, nous soyons en train de défiler en fanfare », a-t-il lancé.
Puis d’ajouter : « Vous n’avez aucun intérêt à détruire votre pays. Ceux qui vous envoient ne vont jamais accepter de se détruire entre eux. »
Poursuivant, il a invité les Ivoiriens à œuvrer pour des élections apaisées :
« Je demande à tout le peuple de Côte d’Ivoire, au nom de mes frères rois et chefs traditionnels, d’œuvrer pour des élections pacifiques. Pour nous, 2025 a déjà commencé avec les préparatifs de l’élection présidentielle. Nous savons qu’à chaque élection, il y a beaucoup d’émotions et de tensions, ce qui ne devrait pas exister. Le peuple ivoirien, réputé pour son intelligence et ses valeurs, a traversé des moments difficiles. Il est essentiel d’en tirer les leçons pour garantir la paix et la stabilité, afin que la Côte d’Ivoire continue de progresser », a-t-il déclaré.
Cet échange, faut-il le noter, est un exemple de collaboration intergénérationnelle qui contribue à la construction d’une société plus inclusive et plus unie.
Georges Kouamé