A moins de trois mois de la présidentielle, des voix continuent de s’élever. La dernière est celle de Michel Gahler. Il a appelé ce mardi 15 juillet 2025, au Parlement européen, à la prise de mesures à l’encontre des autorités ivoiriennes, en lien avec la situation sociopolitique du pays.
M. Gahler a exigé que « les représentants européens sur place prennent publiquement position » afin de demander « le respect strict des libertés fondamentales et des droits humains » en Côte d’Ivoire, rappelant que le pays est signataire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et d’autres instruments internationaux.
Le député a dénoncé « les arrestations, les menaces et les intimidations à caractère politique » à l’approche du scrutin présidentiel prévu en octobre 2025, appelant le gouvernement ivoirien à garantir des procédures judiciaires conformes aux normes nationales et internationales.
Il a également insisté sur la nécessité de procéder « de manière urgente à la révision annuelle de la liste électorale » conformément au Code électoral et à la législation nationale, afin d’assurer la participation de tous les candidats dans des conditions équitables.
Michel Gahler a souligné l’importance d’élections « pacifiques, transparentes, inclusives et crédibles » comme base d’une gouvernance stable en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. Il a enfin mis en garde contre d’éventuelles « mesures restrictives » visant les personnes impliquées dans des atteintes au processus démocratique dans le pays.
Fulbert Yao