Il faudra attendre le 6 mars 2023 pour la suite des débats dans l’affaire qui oppose depuis 2019, Issiaka Diaby, le président du Collectif des Victimes en Côte d’ivoire (CVCI) à la société Africa Steel sarl, sis à Yopougon, « pour violence et voie de faits »
Au cours d’une audience tenue ce lundi 27 février 2023, le juge a renvoyé l’affaire à cette date, à la demande des avocats de la défense.
En attendant, cet autre procès, le président du Collectif des Victimes en Côte d’ivoire (CVCI) estime que la partie adverse mène « des actions dilatoires », toute chose qu’il juge « inacceptable »
« Pour moi ça suffit. Vraiment on a patienté. L’accès à la justice est un droit fondamental. Lorsque Les actions de la justice sont entravées par de petites manigances, il faut que le juge soit vigilant pour mettre fin à ces agissements qui n’honorent ni le système judiciaire et qui constitue un acte réfractaire grave à l’encontre des droits des travailleurs et des créanciers aussi», a-t-il indiqué à la presse.
Issiaka Diaby n’a pas non plus manqué de rappeler les difficultés qu’il traverse, suite à des engagements avec des banques
«J’ai pris la société, j’ai pris la dette, 1 milliard 800 des banques, je devais payer sur deux ans. Indem pour les impôts. Mon code importateur et tous les documents qui permettent de mener d’autres activités sont bloqués depuis trois ans. Y compris les travailleurs qui sont dehors depuis trois ans. Alors que la partie adverse est dans l’usine en train de travailler, dans laquelle usine, moi et des travailleurs nous avons été expulsés avec des armes de guerre»
Fulbert Yao