L’opposition du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI, parti de l’ancien président Laurent Gbagbo) n’a pas eu d’effet. Le projet de révision de la Constitution de la Côte d’Ivoire, adoptée en 2016, voulu par le président Alassane Ouattara, est passé comme une lettre à la poste
il a été adopté ce mardi 25 juillet, par les deux chambres du Parlement ivoirien, réunies en congrès à Abidjan, à 88,53% notamment 301 voix pour, 35 contre, 4 Abstention et 0 nul.
La révision porte sur la modification des articles 90, 94 ; 107 ; 179 ; 180 ; 181 et 182 à l’effet de réorganiser le travail parlementaire. Elle institue désormais deux sessions ordinaires au Parlement, l’une de janvier à juin et l’autre d’octobre à décembre.
Elle vise également à étendre le droit d’amendement au président de la République dont les amendements sont présentés par les membres du Gouvernement.
Cette réforme du droit d’amendement va permettre au Gouvernement, en cours de session parlementaire, de proposer des amendements aux textes dont le parlement est saisi, dans le sens de leur amélioration et de la prise en compte de certaines données nouvelles » et de « limiter le recours à des textes modificatifs.
Cette revision porte en outre sur la possibilité pour l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en Congrès à la demande du président de la république de procéder au réaménagement de leurs sessions ordinaires de façon exceptionnelle.
Notons qu’avant l’entame des votes, les différents groupes parlementaires ont donné des consignes de vote à travers des déclarations. Ainsi, le groupe parlementaire PDCI-RDA a appelé l’ensemble de ses membres à voter favorablement pour l’adoption définitive du projet de loi.
Fulbert Yao