La Côte d’Ivoire peut compter sur l’expertise de l’Iran pour la protection de toutes ses frontières.
L’ambassadeur de la République d’Iran, Koorosh Majidi, a fait cette offre le jeudi 13 février 2020 au golf hôtel lors de la célébration du 41ème anniversaire de la révolution menée par l’Imam Khomeiny.
« Dans le domaine de la coopération en matière de sécurité, la République islamique d’Iran est prête à partager ses précieuses expériences dans la lutte contre le terrorisme et la protection des frontières en particulier lors des prochaines en Côte d’Ivoire », a proposé le diplomate iranien.
Il voit d’un bon œil l’avenir du pays qui présente des signaux verts dans divers domaines.
« A notre avis, la Côte d’Ivoire est pays influent et en voie de l’émergence. Nous saluons les progrès de la Côte d’Ivoire et espérons que cette tendance se poursuivra. La Côte d’Ivoire est au bord d’un événement majeur. Nous espérons que la tenue d’élections présidentielles produira les meilleurs résultats pour le peuple et que la démocratie continuera à offrir ses expériences réussies de maturité politique et sociale », a ajouté Koorosh Majidi.
Le représentant diplomatique de Téhéran sur les bords de la lagune Ebrié a saisi la perche pour faire le bilan de la révolution islamique qui a mis fin au régime du Shah. Pour lui, l’Iran a fait un bond spectaculaire dans les domaines scientifiques en se hissant à la 4ème place en nanotechnologie.
Le pays dispose de 39 parcs scientifiques et technologiques avec plus 1000 universités accueillant cinq millions d’étudiants, a-t-il énuméré.
Le chef de mission diplomatique a regretté la dénonciation de l’accord nucléaire par les Etats unis malgré la bonne foi de l’Iran qui s’est soumis aux contrôles de l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea).
La République islamique continuera à respecter ses engagements pris dans le cadre de l’accord nucléaire, a-t-il promis.
« Sous la supervision de l’Aiea, l’Iran a pris des mesures pour équilibrer ses engagements. Cela ne signifie pas que l’Iran se retire de l’accord mais plutôt un effort responsable pour le maintenir. Cela signifie que si les signataires de l’accord remplissent leurs obligations, l’Iran peut rapidement revenir à ses engagements antérieurs », a-t-il affirmé.
Nomel Essis