La Société de développement des forêts de Côte d’Ivoire (Sodefor) peut compter sur l’Institut de cardiologie d’Abidjan, l’Ong Page verte et la Mutuelle iroko des agents de la Sodefor (Mias) dans sa quête de la protection et préservation des forêts classées. Ces différentes structures ont promis l’accompagner dans cette lutte contre la déforestation à travers des campagnes de sensibilisation.
Elles l’ont traduit clairement samedi 16 février 2019 à travers une randonnée dans la forêt classée d’Anguédédou. Une randonnée baptisée : « La marche du cœur ». Principale initiatrice de cette randonnée qui s’est effectuée sur un circuit fermé de 4,5 kilomètres, la direction générale de la Sodefor représentée par la direction des ressources humaines (Drh), Mme Adja Dicko Coulibaly s’est félicitée de l’accompagnement de toutes ces structures qui ont en cœur de sensibiliser à la préservation de la forêt.
« A travers cette randonnée, nous avons voulu sensibiliser à la préservation de la forêt, sensibiliser sur la bonne hygiène de vie, faire découvrir la beauté de la forêt, permettre aux visiteurs de s’oxygéner et encourager à faire du sport », a indiqué la représentante du directeur général de la Sodefor, le Colonel Mamadou Sangaré. Aussi a-t-elle promis d’autres rencontres similaires afin d’accentuer cette bataille pour la préservation des forêts. Toute chose qu’a salué le directeur général de l’Institut de cardiologie d’Abidjan, Pr Séka Assi Rémi.
« C’est une nécessité pour les uns et les autres de préserver la forêt et de prendre part à la lutte contre la déforestation et le changement climatique. Parce que la forêt nous donne l’oxygène et nous ne pouvons vivre sans respirer. C’est pourquoi nous devons faire avec la Sodefor une combinaison qui marche », a soutenu le Pr Séka Assi Rémi. Chef de l’unité de gestion forestière de l’Anguédédou, le Lieutenant Ziepleu Lacina Ouattara en charge de la forêt qui a accueilli les randonneurs et les randonneuses s’est dit heureux des différents engagements pris par les participants à cette activité sportive.
« Nous devons préserver ce deuxième poumon vert d’Abidjan tout comme nous prenons soin du cœur qui est le moteur de tout être humain. Parce que la forêt peut vivre sans l’homme mais l’homme ne peut vivre sans la forêt », a-t-il dit.
J.E.K avec Sercom