Le ministre de la Réconciliation nationale, Kouadio Konan Bertin (KKB), poursuit « sa croisade », auprès des présidents d’institution, pour solliciter leur implication en marge du processus de réconciliation.
Après la grande chancelière Henriette Dagri Diabaté et le président du conseil économique et social Eugène Aka Aouélé, l’infatigable ministre était lundi matin, dans les locaux de l’inspection générale d’Etat (IGE) à Abidjan-Plateau.
L’inspecteur général d’Etat Théophile Ahoua Ndoli a d’entrée félicité son hôte pour sa nomination. Pour lui, le président de la république Alassane Ouattara a opéré un excellent choix, en le nommant, en qualité de ministre en charge de la réconciliation.
« Je crois que ce n’est pas le fruit du hasard. C’est un bon choix puisque vous vous êtes toujours battu pour l’intérêt général de la Côte d’Ivoire, au détriment de votre santé, de votre vie. Vous vous battez toujours pour la Côte d’Ivoire la Côte d’Ivoire d’houphouet Boigny, la paix», a déclaré Théophile Ahoua Ndoli .
L’ex-ministre du Plan, de l’Industrie et du Tourisme a par la même occasion, rassuré son hôte de son soutien, pour la réussite de sa mission.
« A titre personnel, tout ce qu’ Ahoua Ndoli, peut faire pour aider le jeune frère Bertin, il le fera», a-t-il promis, estimant que si la mission «réussie, la Côte d’Ivoire sera en paix »
« Nous prions pour que Dieu vous aide. Parce que c’est une tâche difficile. Ça touche les individus. Mais si le président vous a choisi, c’est parce qu’il a confiance. Il sait que vous pouvez aider la Côte d’Ivoire a sorti de certaines situations», a fait savoir l’économiste.
Après avoir expliqué les missions de l’institution qu’il dirige, M. Ndoli s’est engagé à accompagner kkb par des prières afin qu’il fasse de la réconciliation une réalité. « En dehors des prières, je peux vous dire persévérer. Ce que l’institution peut faire, elle le fera », a-t-il conclu.
A sa suite, Kouadio Konan Bertin a expliqué la lourde responsabilité que le président de la République Alassane Ouattara lui a confiée. Il a indiqué que, pour mener à bien sa mission, il a besoin du soutien de tous les Ivoiriens. D’où le sens des tournées qu’il a entamées depuis sa prise de fonction.
« Nous sommes un instrument au service du chef de l’Etat, pour l’accompagner dans sa vision pour la mise en œuvre de la réconciliation. Notre conviction c’est que cette réconciliation requiert une mobilisation de toutes les forces vives de la nation, y compris les institutions dont nous souhaitons l’implication effective dans ce processus. C’est donc pour y parvenir que nous sommes venus saluer ce matin, l’inspecteur général de l’Etat. C’est un ainé car qui j’ai personnellement des rapports privilégiés. J’ai souhaité son implication, avoir ses conseils, recueillir ses avis, ses suggestions et surtout solliciter sa bénédiction. Nous repartons heureux et fier. Sa disponibilité ne nous fera pas défaut », a assuré l’ex-député de Port-Bouet.
Fulbert YAO