De retour en Côte d’Ivoire après plus d’un mois d’absence, Tidjane Thiam a fermement rejeté le lundi, au siege du PDCI RDA à Abidjan- Cocody toute forme d’alliance avec ceux qu’il accuse de promouvoir la violence comme moyen d’accéder au pouvoir.
On pourrait le dire. C’est une des meilleures décisions prises en ce début de mois de septembre 2024 et à 13 mois de la présidentielle de 2025.
En effet, dans un pays où le chef de l’État Alassane Ouattara prône la paix et crée des conditions pour des élections apaisées, soutenir ou s’allier à des partis violents irait à l’encontre de ces efforts. Thiam montre ainsi son engagement envers la stabilité politique et sociale de la Côte d’Ivoire instaurée par le chef de l’État depuis son accession au pouvoir.
Aussi, en déclarant que « tous les moyens ne sont pas bons pour arriver au pouvoir », Thiam maintient des valeurs et une éthique dans la quête du pouvoir. Pas celles que d’autres essaient à tout prix d’imprimer dans notre société.
Refuser de s’associer avec des acteurs qui utilisent la violence renforce son image d’un leader intègre, civilisé qui privilégie des méthodes pacifiques et démocratiques, comme le père fondateur Félix Houphouet Boigny.
Aussi, Thiam envoie un signal fort à l’opposition et à ses propres partisans, qu’il ne tolérera pas les pratiques qui pourraient mener à l’instabilité et aux conflits, dans ce pays où en 2011, plus de 3.000 personnes ont perdu la vie, en raison du refus de certains hommes politiques de quitter le pouvoir.
Cette sortie de Thiam est à saluer dans une Côte d’Ivoire où on a tous besoin de paix.
Fulbert Yao